“L’adoration… cette admiration muette
qui est la plus éloquente des louanges…
Cette adoration muette la plus passionnée
des déclarations d’amour…”
Bhx Charles de Foucauld
Saint François de Sales avait l’habitude de venir adorer le Saint-Sacrement dans le silence du soir à l’église. Pendant une de ses visites silencieuses, il entendit du bruit dans un coin. « Qui est là ? » demanda-t-il inquiet. Une forme sortit de l’ombre, s’approcha et s’excusa : « Je vous ai entendu si bien parler de l’Eucharistie que je me suis permis de voir comment vous la vivez. Je l’ai vu aujourd’hui. Et je crois ! »
S.E. François-Xavier Cardinal Nguyen Van Thuan,
Les pèlerins de l’espérance, 1993/
Il est en nous pour nous sanctifier. Demandons-Lui donc qu’Il soit Lui-même notre sainteté. Lorsque notre Seigneur était sur terre, est-il dit dans l’Evangile, une vertu secrète sortait de Lui. A son contact, les malades recouvraient la santé, les morts étaient rendus à la vie. Il est toujours vivant : vivant dans Son adorable Sacrement, vivant en nos âmes. C’est Lui-même qui l’a dit : “Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à Lui, nous ferons en Lui notre demeure.” Puis qu’Il est là, tenons-Lui compagnie comme l’ami à celui qu’il aime…
Ste Elisabeth de la Trinité
Ce n’est pas en regardant notre misère que nous serons purifiées, mais en regardant Celui qui est toute pureté et toute sainteté…
Ste Elisabeth de la Trinité
“Comment l’imiter dans le ciel de mon âme, cette occupation incessante des bienheureux dans le ciel de la gloire ? Ils se prosternent, ils adorent, ils jettent leurs couronnes. D’abord, l’âme doit se prosterner, se plonger dans l’abîme de son néant, s’y enfoncer tellement que, selon la ravissante expression d’un mystique, elle trouve la paix véritable, invincible et parfaite, que rien ne trouble, car elle s’est précipitée si bas que personne n’ira la chercher là. Alors, elle pourra adorer… L’adoration, ah ! C’est un mot du ciel ! Il me semble qu’on peut la définir : l’extase de l’amour. C’est l’amour écrasé par la beauté, la force, la grandeur immense de l’objet aimé. Adorez le Seigneur, car Il est saint, est-il dit dans un psaume. Et encore : on L’adorera à cause de Lui-même…”
Ste Elisabeth de la Trinité
Il est en nous pour nous sanctifier. Demandons-Lui donc qu’Il soit Lui-même notre sainteté. Lorsque notre Seigneur était sur terre, est-il dit dans l’Evangile, une vertu secrète sortait de Lui. A son contact, les malades recouvraient la santé, les morts étaient rendus à la vie. Il est toujours vivant : vivant dans Son adorable Sacrement, vivant en nos âmes. C’est Lui-même qui l’a dit : “Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à Lui, nous ferons en Lui notre demeure.” Puis qu’Il est là, tenons-Lui compagnie comme l’ami à celui qu’il aime…
Ste Elisabeth de la Trinité
Frères et sœurs très chers, permettez que, dans un élan de joie intime, en union avec votre foi et pour la confirmer, je donne mon propre témoignage de foi en la très Sainte Eucharistie.
Tout engagement vers la sainteté, toute action visant à l’accomplissement de la mission de l’Eglise, toute mise en œuvre de plans pastoraux, doit puiser dans le mystère eucharistique la force nécessaire et s’orienter vers lui comme vers le sommet. Dans l’Eucharistie, nous avons Jésus, nous avons son sacrifice rédempteur, nous avons sa Résurrection, nous avons le don de l’Esprit Saint, nous avons l’adoration, l’obéissance et l’amour envers le Père. Si nous négligeons l’Eucharistie, comment pourrions-nous porter remède à notre indigence ?
(…)
Poussée par l’amour, l’Eglise se préoccupe de transmettre aux générations chrétiennes à venir, sans en perdre un seul élément, la foi et la doctrine sur le mystère eucharistique. Il n’y a aucun risque d’exagération dans l’attention que l’on porte à ce Mystère, car “dans ce Sacrement se résume tout le Mystère de notre salut.”
St Jean-Paul II, Ecclesia de Eucharistia, art.61, conclusion
Quand je pense à l’Eucharistie, tout en regardant ma vie de prêtre, d’évêque, de successeur de Pierre, je me rappelle spontanément les nombreux moments et lieux où il m’a été donné de la célébrer (…). Ces cadres si divers de mes Célébrations eucharistiques me font fortement ressentir leur caractère universel et pour ainsi dire cosmique. Oui cosmique! Car, même lorsqu’elle est célébrée sur un petit autel d’une église de campagne, l’Eucharistie est toujours célébrée en un sens, sur l’autel du monde. Elle est un lien entre le ciel et la terre. Elle englobe et imprègne toute la création.
St Jean-Paul II, Ecclesia de Eucharistia, art.8
Jésus-Christ a tant aimé l’humilité qu’Il a trouvé le secret de la pratiquer même après la résurrection, dans son état de gloire.
Voyez Jésus au St-Sacrement, quelle humilité, quel anéantissement dans sa divinité et dans son humanité !
Pourquoi cela ? Pour pouvoir toujours nous dire :
« Apprenez de moi que je suis doux et humble de cœur ».
St Pierre-Julien Eymard, fondateur des Pères du Saint-Sacrement
Moi qui suis un chahuteur fini, eh bien, le Bon Dieu m’a dit : Viens près de mon Tabernacle, et là, dans le silence, écoute ce que j’ai fait pour toi… Et maintenant que tu vois pourquoi Je suis ici et ce que J’ai fait pour toi, veux-tu encore partir, veux-tu encore le monde et ses faux plaisirs ? Et je Lui ai dit : Jésus, je veux rester près de Toi, mais aide-moi, aide ma volonté à vouloir ce que Tu veux. Et Jésus m’a exaucé et m’a comblé d’une joie plus grande, plus durable, plus profonde que celle que donne le monde.
Chanoine Gratien Volluz GSB. Page 33, lettre à sa sœur Agnès, en 1952