Actualités

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Veillée de Nouvel An à St-Maurice

Le groupe de prière Pain de Vie et la fraternité Eucharistein vous invitent le soir du 31 décembre à St-Maurice à l’église St Sigismond dès 21h pour un temps de prière (louange, adoration, messe…) suivi d’un temps festif (repas festif, diverses animations…).

Si vous désirez nous aider par un don…

Si vous désirez aider la communauté en général par un don, vous pouvez le faire en francs suisses sur le compte suivant :
CH61 8080 8005 8897 5568 3
Association Eucharistein
Epinassey 64
1890 Saint Maurice

Ou en euros sur le compte suivant :
FR76 4255 9100 0008 0219 3596 821
Crédit coopératif
Association Domaine de Beauregard-Economat

Si vous souhaitez par votre don soutenir une de nos maisons en particulier, avec laquelle vous êtes plus en lien, mentionnez-le dans le libellé de votre versement !

Merci de votre générosité !

Création d’une newsletter

Chers amis,

nous créons une newsletter (qui sera publiée tous les 2 mois) afin de vous faire part de nos diverses activités. Si vous désirez recevoir cette newsletter par mail, merci de vous inscrire ci-dessous :

Professions définitives

Nous avons la joie de vous informer que notre frère Thomas d’Autriche ainsi que nos soeurs Sarah Duc et Florence Monthuis ont fait profession définitive le 1er juin à Chateau Rima. Mgr Touvet a présidé la célébration, c’était l’occasion pour lui de découvrir le lieu et la communauté rassemblée.

Rendons grâce à Dieu pour le don de la vie de nos frères et sœurs à la suite du Christ et pour ce beau moment ecclésial vécu.

La fête s’est prolongée le lendemain par la célébration de la Fête Dieu et la procession eucharistique.

Projet de loi sur la fin de vie

En cliquant sur ce lien, vous trouverez, sur le site de l’OCH (Office Chrétien des Personnes Handicapées), le texte complet du communiqué à propos du projet de loi sur la fin de vie, qui est débattu à l’Assemblée Nationale et au Sénat depuis le 26 mai 2024. Il est cossigné par plus de quinze responsables d’associations qui prennent soin des plus fragiles.

En 2023, 800ème anniversaire de la crèche de Noël 

Le 25 décembre 2023, nous fêterons le 800ème anniversaire de la crèche initiée par saint François d’Assise, en 1223, à Greccio. Elle est à la fois un objet cultuel, témoin de la foi chrétienne qui traverse les âges, et un objet culturel permettant à tous les peuples du monde d’y exprimer leurs traditions et leur art. C’est pourquoi ce 800ème anniversaire va particulièrement être fêté à plusieurs endroits dans le monde et notamment en Italie, pays ayant accueilli la toute première crèche de Noël. De nombreuses crèches seront installées dans les églises mais aussi devant.  Cette tradition est pleine de sens pour les chrétiens. 

Préparer la crèche c’est préparer son cœur, pendant la période de l’Avent, à la nativité du Christ Sauveur. Qu’elle soit pour nous, cette année d’autant plus, une belle occasion de prière !

« Seigneur, fais-moi répondre à l’appel de la crèche, cet appel à me faire petit et tout simple, à accepter la nuit, à chercher le silence où apparaît l’étoile qui mène jusqu’à toi.

Seigneur, fais-moi répondre à l’appel de la crèche, à te contempler, toi, l’Enfant-Dieu sur la paille ; faire taire un instant le tumulte du monde et goûter ta présence.

Seigneur, fais que ma vie entière devienne crèche, crèche pour accueillir le monde tout entier, du plus grand des rois mages au plus humble berger.

Que ma vie soit ce lieu qui sans cesse t’accueille et sans cesse te chante.

Viens l’ouvrir assez grand pour que tu puisses y naître et y renaître chaque jour.

Seigneur, fais-moi répondre à l’appel de la crèche. »

Prière de la paroisse de Notre-Dame du Rosaire

Fêtons cet anniversaire avec saint François d’Assise et préparons notre cœur à la venue de l’enfant Jésus en priant en communauté grâce à Hozana !

Éléonore Fleury pour Hozana.org

Qu’est-ce que l’onction des malades ?

L’onction des malades est à différencier de l’extrême onction donnée aux personnes qui se préparent à mourir. L’onction des malades -réalisée avec de l’huile consacrée par l’évêque – existe depuis très longtemps mais, c’est à l’époque de Charlemagne que l’onction faite aux personnes malades est devenue l’onction des mourants. Elle s’accompagna alors d’une confession et devint alors plus tournée vers une guérison spirituelle que corporelle.

Depuis Vatican II, l’onction des malades est de nouveau un sacrement proposé aux personnes malades ou affaiblies par la vieillesse (et non uniquement mourantes), pour vivre la grâce du réconfort et du courage dans ce qu’elles traversent. Il peut s’agir tant de malades souffrant dans leur corps que psychiquement, ou même de personnes se préparant à une grave opération chirurgicale.

 Le sacrement de l’onction des malades peut être célébré à l’hôpital, chez la personne malade si elle ne peut se déplacer mais il est aussi vécu de façon communautaire et proposé lors de messes dominicales. A travers les mains du prêtre, c’est Jésus qui vient toucher les malades avec douceur, compassion et tendresse. Se préparer à ce sacrement et le recevoir permet aussi de retrouver un sentiment d’apaisement envers son corps malade ou affaibli, et de renouveler son espérance envers Dieu pour qui chaque vie a une valeur infinie.

Alice Ollivier pour Hozana.org

Lâcher prise par la prière

Lâcher prise, combattre l’inquiétude et les angoisses, c’est le désir de beaucoup d’entre nous … Il existe de nombreux exercices de relaxation et de développement personnel pour nous aider à trouver calme et apaisement. Mais savez-vous que la prière est aussi un très bon moyen de lâcher prise et d’atteindre la paix du cœur et de l’esprit ? 

Voici quelques idées de prières pour tendre vers ce repos intérieur, tels que le recherchaient déjà les Pères du désert aux premiers temps du christianisme : 

  • La prière de Jésus est une prière courte et simple que l’on peut répéter en la calant sur notre respiration. Notre souffle prend de l’ampleur et les mots viennent nous habiter pleinement. C’est tout notre être qui entre dans la prière : corps, cœur et esprit. Cette prière peut être pratiquée partout, facilement et nous permet de nous ré-ancrer en Jésus.
  • La manducation de versets bibliques est une façon de se laisser imprégner et pénétrer par la Parole de Dieu. Il s’agit de savourer chaque mot, leur rythme, leur son, les images et les sensations qu’ils font naître en nous. En choisissant des versets bibliques qui parlent d’abandonde la confiance en Dieu, du repos qu’il nous offre, nous donnons corps à cette parole vivante.
  • La contemplation nous permet également d’être davantage dans l’être que dans le faire, de stopper nos agitations pour nous tourner pleinement vers Dieu, ce qu’il nous offre à voir, à vivre. Nous offrir – et offrir au Seigneur – régulièrement quelques minutes dans sa journée pour ne rien faire d’autre qu’observer sa beauté, sa bonté, sa grandeur est profondément ressourçant.
  • L’action de grâce est aussi un très bon exercice pour apaiser nos cœurs angoissés. En prenant l’habitude de remercier Dieu et en cultivant la gratitude, nous arrêtons de nous focaliser sur ce qui nous manque et voyons combien nous sommes déjà comblés. 

Le Seigneur a des projets de paix, de bonheur et de joie pour nous. Laissons-nous guider par lui pour y accéder !

Alice Ollivier pour Hozana.org

Mois du Rosaire : prier facilement le chapelet

Le mois d’octobre est le mois du Rosaire. Cette prière qui se récite avec un chapelet est une prière magnifique, recommandée par de nombreux saints et papes, comme le pape Pie IX qui nous dit que « C’est le Rosaire qui sauvera le monde. »Si le principe en est très simple (réciter des Je vous Salue Marie et des Notre Père au rythme des grains du chapelet), cette prière – par sa longueur notamment – peut parfois faire peur ou sembler rébarbative. Saint Louis-Marie Grignion de Monfort et Pauline Jaricot nous donnent 3 bons conseils pour se lancer :

  • Donner du sens en portant une intention de prière. Il ne s’agit pas de réciter pour réciter. Il s’agit de confier une intention à la Vierge Marie afin qu’elle prie le Seigneur avec nous. Pensons bien, avant chaque dizaine, à énoncer une intention particulière pour nous, nos proches ou pour le monde ou demander les grâces associées à chaque mystère du Rosaire.
  • Prendre son temps, mettre des silences dans notre récitation, pour bien vivre ce temps de prière. Saint Louis-Marie nous le dit, si nous avons peu de temps, “une dizaine, dite ainsi posément, vous sera plus méritoire que des milliers de Rosaires récités à la hâte, sans réfléchir ni s’arrêter.” 
  • Partager. C’est la grande et belle intuition de Pauline Jaricot qui créa les groupes de Rosaire Vivant. Chaque priant s’engage à réciter une partie du chapelet et c’est l’ensemble du groupe qui offre ainsi chaque jour un Rosaire à la Vierge Marie.

Des groupes de prière du chapelet existent dans les paroisses mais maintenant des outils permettent également d’accompagner chacun dans cette pratique, quelle que soit son expérience du chapelet. C’est le cas de Rosario, application gratuite, développée sur le principe du chapelet vivant pour une pratique du rosaire simple et fraternelle. Cette application permet de créer un groupe de 5 personnes dont chacun reçoit chaque jour un mystère du rosaire. Avec un rappel quotidien, chacun offre ainsi 5 minutes de sa journée pour le méditer en récitant une dizaine. À la fin de la journée, le groupe aura, ensemble, prié un chapelet entier se portant mutuellement dans la prière.

Alice Ollivier pour Hozana.org

Merci !

Chers bienfaiteurs, chers intervenants, nous tenions à vous exprimer toute notre reconnaissance de nous avoir permis de vivre une riche année de formation en 2022-2023. Nous le faisons avec ce petit film !

Place aux anges !

Le 29 septembre, l’Eglise fête saint Michel et les archanges. Quelques jours après, le 2 octobre, c’est la fête des saints anges gardiens. Ces deux fêtes sont l’occasion de nous poser la question de la place des saints anges dans nos vies. Avons-nous recours à eux ? Pensons-nous à leur confier nos prières ? Savons-nous nous laisser guider par eux ?Voici 4 citations de saints sur les anges pour nous aider à comprendre de quelle(s) manière(s) ceux-ci peuvent agir dans nos vies : 

“Si quelqu’un avait le bonheur de voir tomber le voile qui couvre ses yeux, il verrait avec quelle attention, avec quelle sollicitude les Anges se tiennent au milieu de ceux qui prient, au dedans de ceux qui méditent, sur le lit de ceux qui reposent, sur la tête de ceux qui gouvernent et qui commandent.” (saint Bernard de Clairvaux)

“Aie confiance en ton Ange gardien. Traite-le comme un ami intime : il l’est. Il saura te rendre mille petits services dans les affaires ordinaires de chaque jour.” (saint José Marie Escriva)

“Les Anges sont nos pasteurs ; non seulement ils portent à Dieu nos messages, mais ils nous apportent aussi ceux de Dieu. Ils nourrissent nos âmes de leurs douces inspirations et des communications divines ; en bons pasteurs, ils nous protègent et nous défendent contre les loups, c’est-à-dire contre les démons.” (saint Jean de la Croix)

“[…] notre faiblesse, si des anges gardiens ne lui avaient été donnés, ne pourrait résister aux attaques nombreuses et puissantes des esprits célestes. Elle avait besoin pour cela de l’aide d’une nature supérieure. Nous savons qu’il en est ainsi par les paroles avec lesquelles le Seigneur fortifie Moïse tremblant et craintif : “Mon ange te précédera”.” (saint Hilaire)

Profitons de ces fêtes pour apprendre à mieux connaître ces esprits célestes et leur confier nos prières, à travers une neuvaine à saint Michel et aux neuf chœurs des anges ou une prière du matin à son ange gardien. Cela peut aussi être l’occasion de vivre de belles rencontres autour de ces événements avec Hozana !

Alice Ollivier pour Hozana.org

Une reprise enthousiaste !

La rentrée arrive. Que ce soit avec le retour à l’école, la reprise des études ou du travail, le démarrage des activités diverses et variées, le mois de septembre demande une bonne dose d’énergie ! La prière peut nous aider à y faire face :

  • En confiant nos diverses activités à Dieu car en effet, le psaume 126 (127) nous le rappelle, travailler en dehors de lui, est vain :  “Si le Seigneur ne bâtit la maison, les bâtisseurs travaillent en vain ; si le Seigneur ne garde la ville, c’est en vain que veillent les gardes.” (Psaume 126 (127), 1). Alors chaque matin, dans une courte prière, pensons à offrir notre journée à Dieu !
  • En demandant au Seigneur de bénir ceux avec qui nous allons travailler : enseignants, camarades, collègues, clients … Dans des environnements de travail difficiles et compétitifs, son Esprit peut nous aider à construire des relations saines, respectueuses et à rester sur des chemins droits. Invoquons-le avant nos échanges importants ou avant une prise de décision délicate. 
  • En confiant chacune de nos difficultés à Dieu afin qu’elles ne soient pas source de peine et de découragement mais qu’elles portent des fruits. La Bible nous le rappelle à de nombreuses reprises, le travail, quel qu’il soit, quand il est fait dans l’amour et pour la gloire de Dieu, est un chemin de sanctification et permet d’œuvrer pour le Royaume.

Bonne reprise !

Alice Ollivier pour Hozana.org

Prier les mystères glorieux

La prière du Rosaire permet de méditer les mystères de la vie du Christ grâce au chapelet. 4 séries de mystères – les mystères joyeux, les mystères lumineux, les mystères douloureux et les mystères glorieux – nous amènent à faire quatre fois le tour d’un chapelet, en récitant 1 Notre Père et 10 Je vous salue Marie par mystère.

Mais pourquoi méditer ces mystères ? Comme tout mystère, nous n’avons pas à les comprendre mais à les approfondir. Ils sont des trésors pour le chrétien, lui permettant d’éclairer son chemin mais aussi d’accueillir de belles grâces. Avant chaque dizaine, nous pouvons demander une grâce particulière à Dieu afin que ce temps de prière produise de beaux fruits : 

  • Une foi plus grande et plus vive, à travers le mystère de la résurrection du Christ. Jésus ressuscité est le cœur de la foi chrétienne. Méditer cette résurrection nous replonge dans ce qui nous fait vivre.
  • Une espérance forte et le détachement des biens terrestres avec l’Ascension du Christ. Ce mystère nous invite à tourner nos regards vers Jésus et à désirer le suivre. Jésus nous a ouvert le chemin, mettons-nous en marche !
  • L’effusion de l’Esprit-Saint, dans nos cœurs et sur le monde avec le mystère de la Pentecôte. Comme les disciples, avec qui Marie priait, ouvrons nous à ce souffle apostolique pour, nous-aussi, apporter la Bonne Nouvelle dans le monde.
  • La grâce d’une bonne mort avec le mystère de l’Assomption de MarieConfions à Marie ce moment que nous connaîtrons tous où nous apparaîtront devant Notre Père, qu’elle soit à nos côtés et nous amène elle-même à lui.
  • La confiance en Marie avec le couronnement de Marie. La Vierge Marie est Reine du Ciel ; Jésus nous invite, à travers Jean, à la prendre chez nous. Découvrons combien sa présence dans notre vie est un soutien et une force dans notre chemin vers le Ciel.

Alice Ollivier pour Hozana.org

4 idées pour prier cet été

L’été, que nous soyons en vacances ou non, que nous partions ou pas, les habitudes changent. Les jours sont plus longs, les sorties sont plus nombreuses, les activités différentes … Bref la routine est chamboulée et cela fait beaucoup de bien ! Mais pour la prière, comment faire ?

Il semble parfois difficile de garder nos habitudes de prière dans nos plannings estivaux, voilà quelques conseils pour renouveler nos temps avec Dieu cet été.

  • Surfer sur l’envie de nouveauté. L’été nous donne des envies de changements, de découvertes, de liberté ? Et bien cela peut aussi se faire dans nos habitudes de prières. Donnons-nous quelques semaines pour explorer un territoire inconnu de la prière : chapeletlectio divinaméditation chrétienne … 
  • Se créer un petit réflexe louange. Cet été, de quoi est-ce que je peux m’émerveiller chaque jour ? Du chant des oiseaux ? De la vue de la mer pendant mes vacances ? De déjeuners en famille ? Choisissons un de ces bonheurs de l’été et associons-le à un mot de louange. Cela peut être un verset de psaume : “Que tout être vivant chante louange au Seigneur ! Alléluia !”(Psaume 150,6), “Bénis le Seigneur, ô mon âme ; Seigneur mon Dieu, tu es si grand !” (psaume 103, 1) ou un chant de louange. Nous penserons ainsi à louer Dieu au moins une fois par jour. 
  • Plonger dans une saga palpitante. L’été, on a le temps de lire et l’envie de s’évader. Avec la Bible, nous avons accès, en un ouvrage, à plus de 70 livres. Les aventures d’Esther ou les mésaventures de Job ? Les tribulations d’un peuple en exode ? Les lumières de Salomon ? Les visions surnaturelles de l’Apocalypse ?  Il y a forcément notre livre de l’été dans la bibliothèque de Dieu.
  • Prendre le temps de savourer pleinement. L’été, c’est la saison des fruits, des saveurs fraîches, sucrées et délicates en bouche. Choisissons un verset biblique, notre verset de l’été. Soigneusement. Puis manduquons-le à longueur de journée, tout l’été, pour laisser s’échapper toutes ses saveurs, lui donner le temps de s’ouvrir et de nous faire découvrir toute sa richesse. Nous garderons ainsi ancré dans notre cœur, un parfum d’été pour toute l’année.

Alice Ollivier pour Hozana.org

14 juillet, une occasion de prier pour la France !

Les fêtes nationales sont l’occasion pour les chrétiens de prier pour leur pays. Les Français, le 14 juillet, peuvent donc porter dans leurs prières la France pour la confier à Dieu et lui demander d’aider et de guider ses dirigeants – mais aussi chacun de ses citoyens – dans les défis et enjeux auxquels elle doit faire face.
Nous pouvons aussi demander à l’Esprit-Saint de souffler sur elle pour réveiller les promesses de son baptême et de sa vocation de fille aînée de l’Eglise.

Nous pouvons confier notre pays à l’intercession de ses saints patrons 

  • la sainte Vierge qui est la sainte patronne principale de la France depuis la proclamation de Pie XI en 1922. La France lui était déjà consacrée depuis le roi Louis XIII en 1638. Demandons-lui grâces et protection pour la France.
  • sainte Jeanne d’Arc et sainte Thérèse de Lisieux, ses deux patronnes secondaires, l’une proclamée comme telle par Pie XI et l’autre par Pie XII. Demandons à ces deux jeunes saintes de remplir le cœur des français de leur esprit d’audace et de charité.
  • l’archange saint Michelprotecteur de la France depuis Clovis. Qu’il nous aide et nous guide dans les combats sociaux, sociétaux, écologiques, économiques de notre temps.

Nous pouvons également prier pour la France avec la prière que Jésus à confier à Marcel Van lors d’une apparition en 1945. Avec lui, nous pouvons dire : “Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l’étreindre dans ton Amour et lui en montrer toute ta tendresse.”

Alice Ollivier pour Hozana.org

Cet été, goûtez un vrai repos !

Avec l’été, pour beaucoup d’entre nous, arrive le temps de prendre quelques vacances, Mais après le rythme de l’année, des mois de travail, il n’est pas toujours facile d’accueillir ce temps de repos. Nous pouvons avoir du mal à “décrocher” de nos soucis et attitudes de l’année. Et entre retrouvailles familiales, planning des activités et valises à boucler, il n’est pas toujours simple de vivre une véritable détente.

Cette année, ne passons pas à côté d’une véritable pause, d’un vrai moment de repos. Et si pour cela, la meilleure façon était d’inviter Jésus à partir avec nous ? Car ne nous a-t-il pas dit, dans l’évangile de Matthieu  “Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos.”(Matthieu 11,28) ?
Commencer sa journée chaque matin par un petit temps de louange ou d’action de grâce est une façon simple et efficace de s’ouvrir à la joie des vacances.

Acceptons ce temps de vacances comme un don de Dieu et vivons pleinement ce moment, sans penser à ce que nous laissons ou à ce que nous retrouverons car comme le dit l’Ecclésiaste : “Il y a un moment pour tout, et un temps pour chaque chose sous le ciel”, “Un temps pour pleurer, et un temps pour rire ; un temps pour gémir, et un temps pour danser.”
Nous pouvons, pour cela, confier à Dieu avant de partir ces dossiers non terminés, ces projets que nous allons mettre sur pause. N’hésitons pas à les lister et à déposer cette liste sous une croix ou une icône dans notre maison ou à les remettre, en toute confiance, à saint Joseph.

Faisons-lui confiance, assouplissons un peu notre planning de vacances, mettons de côté le GPS, l’agenda et même le téléphone et abandonnons-nous à ses projets pour nous car “Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait reposer. Il me mène vers les eaux tranquilles et me fait revivre.” (Psaume 22, 2-3). Accueillons l’inattendu de Dieu ; le chemin n’en sera que plus beau !

Alice Ollivier pour Hozana.org

Pourquoi prier saint Antoine de Padoue ?

Le mardi 13 juin, l’Eglise fête saint Antoine de Padoue. Ce saint portuguais fait l’objet d’une très forte dévotion chez les catholiques. Grand théologien, il est un des docteurs de l’Eglise. Si sa spiritualité franciscaine inspire de nombreux chrétiens, c’est aussi pour ses miracles et ses grâces du quotidien qu’il est tant prié. 

Saint Antoine, le thaumaturge : Durant sa vie, saint Antoine permit de nombreuses guérisons et miracles. Ceux-ci continuèrent après sa mort, tant et si bien qu’il fut canonisé seulement 11 mois après sa mort. Nous aussi, nous pouvons confier nos prières et nos demandes, même désespérées, à ce grand saint, appelé aussi “le saint aux miracles”. 

Saint Antoine, qui retrouve ce qui est perdu : Ayant retrouvé des manuscrits disparus dans une grotte, frère Antoine est devenu le saint à qui nous confions ce que nous avons égaré : un objet, une personne, notre espérance … Avec confiance, nous pouvons lui demander de nous aider à retrouver ce qui nous manque tant.

Saint Antoine, patron des amoureux : Que l’on cherche l’âme sœur, que l’on souhaite raviver un amour perdu, que l’on veuille fortifier notre couple, saint Antoine accueille les peines et les espérances du cœur

Visuel par Carlos Daniel de Cathopic

En ce mois de juin, à travers une treizaine (le 13 étant le chiffre de saint Antoine, nous pouvons le prier 13 jours durant, plutôt que les neuf jours associés à une neuvaine traditionnelle) ou les litanies de saint Antoine, n’hésitons pas à prier ce grand saint, si proche de nous.

Alice Ollivier pour Hozana.org

Vœux reportés

Nous regrettons profondément de devoir reporter la célébration des vœux définitifs de notre frère et de nos sœurs, Thomas, Florence et Sarah initialement prévue le 10 juin. Ces engagements sont différés à une date ultérieure de l’ordre de quelques mois.

Le motif invoqué par Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon et notre évêque de référence, tient au contexte ecclésial actuel et non à la Fraternité.

À quelques jours seulement de cet événement que nous avions préparé et organisé et auquel devaient prendre part beaucoup de familles et d’amis, nous cherchons à accueillir cette décision dans un esprit d’obéissance et de confiance. 

Les frères et sœurs de la fraternité Eucharistein

4 façons de prier pour nos parents

Cette année nous fêterons nos mères le dimanche 4 juin et nos pères le 18 juin. Fleurs, colliers de pâtes, porte-clés colorés, les petites attentions ne manquent pas quand nous sommes enfants. Mais en grandissant, prenons-nous toujours autant de soin à célébrer nos parents ?
Ce mois de juin peut être l’occasion de confier ceux qui nous ont élevé, donné la vie, à notre Père du Ciel. Prier pour nos parents, c’est aussi permettre à Dieu de venir guérir certaines blessures, éclairer certaines zones d’ombres, apaiser certains tourments. Quelle que soit la relation que nous avons avec eux, qu’ils soient toujours à nos côtés ou bien déjà partis, prier pour nos parents c’est demander une bénédiction pour eux, comme pour nous.

  • Demander à Dieu la grâce du pardon, d’une réconciliation, d’un apaisement. Nous pouvons confier nos relations filiales blessées, abîmées, compliquées à la Vierge Marie, à travers la neuvaine à Marie qui défait les nœuds et, avec elle, demander au Seigneur de nous aider à pardonner les manquements, et à accueillir consolation et paix intérieure. 
  • Rendre grâce à Dieu pour nos parents, pour la vie qu’ils nous ont donnée, pour leur amour, pour ce qu’ils sont ou ont été, pour ce qu’ils nous ont permis de devenir. A travers nos prières, confions nos pères à saint Joseph et nos mères à la Vierge Marie.
  • Confier à Dieu leurs difficultés, leurs combats, leurs peurs. Ils ont veillé sur nous et nous sommes invités à notre tour à veiller sur eux. A travers la maladie, la solitude, la vieillesse, ils nous montrent leur vulnérabilité et leur fragilité. Avec douceur et confiance, présentons-les à Dieu pour qu’il soit leur force et leur réconfort en nous appuyant sur la Parole de Dieu.
  • Avec Dieu et en Dieu, découvrir que la relation à nos parents peut continuer à grandir, vivre et nous porter, bien au-delà de la séparation de la mort. Par la prière, le lien à nos parents est éternel.

Alice Ollivier pour Hozana.org

Quelques nouvelles…

Chers amis !

Notre temps spécial de formation suit son cours.

Les frères et sœurs de la fraternité Eucharistein ont vécu leur 6e chapitre général début mai. Ce fut un moment marquant de grâce et de communion ! Nous avons notamment élu au conseil de la communauté Sr Soizic. 

Nos sœurs Aude et Sabine ont pris l’habit religieux au cours du chapitre. En voici quelques extraits en photos.

Que Dieu vous bénisse !

Les frères et sœurs de la fraternité Eucharistein

6 bonnes raisons de se taire

Dans le livre des Proverbes, nous sont donnés de grandes perles de sagesse. Parmi les conseils qui reviennent à plusieurs reprises dans ce livre de l’Ancien Testament, se trouve celui de garder sa langue, de savoir se taire, comme nous le montrent ces versets.

Le silence est le début de la sagesse et le bavardage, source de bien des maux. 

“À trop parler on n’évite pas le péché : qui tient sa langue est bien avisé.” (Proverbes 10, 19)
“ Qui surveille ses lèvres garde son âme, qui ouvre trop le bec court au désastre.” (Proverbes 13,3)
“Qui garde sa bouche et sa langue se garde lui-même de bien des angoisses.” (Proverbes 21, 23)

Le sage parle à bon escient ; en nous taisant, nous pouvons au moins l’imiter :

“S’il se tait, même un sot passe pour sage ; bien malin, celui qui ne dit mot !” (Proverbes 17, 28)
“Qui sait tenir sa langue a du discernement ; qui garde son sang-froid est homme de réflexion.” (Proverbes 17, 27)
“ L’insensé à toute heure exprime ses humeurs, le sage a du recul et les tempère.” (Proverbes 29, 11)

A l’heure des réseaux sociaux, des commentaires, des témoignages, des avis demandés sur tout et en toutes choses, prenons le temps de nous taire. De faire silence. La Bible nous l’enseigne, le silence n’est pas absence mais un espace où la rencontre peut se faire, avec Dieu, avec l’autre, avec soi. Chut …

Alice Ollivier pour Hozana.org

Être chrétien au travail

Concilier les exigences de la vie professionnelle, la culture de son entreprise, les valeurs de compétitivité et la morale chrétienne, ce n’est pas toujours simple. 
On peut vite se sentir tiraillé entre notre vie au travail et notre cœur de chrétien. Ce n’est pas toujours simple et pourtant … De plus en plus d’entreprises essayent de concilier les deux, avec un véritable souci du respect du salarié, de la qualité de vie au travail. Les groupes d’entrepreneurs chrétiens qui se développent dans les paroisses en sont la preuve. 

Le 1er mai est la fête du travail et, depuis 1955, à l’initiative du pape Pie XII, le 1er mai est également la fête de saint Joseph artisan, saint patron des travailleurs. L’Eglise soulignait ainsi que le travail nous humanise, si nous n’oublions pas d’y prioriser l’humain ; et nous sanctifie, si nous y mettons Dieu au centre.

« Grâce à son atelier où il exerçait son métier en même temps que Jésus, Joseph rendit le travail humain proche du mystère de la Rédemption. Dans la croissance humaine de Jésus “en sagesse, en taille et en grâce”, une vertu eut une part importante : la conscience professionnelle, le travail étant “un bien de l’homme” qui “transforme la nature” et rend l’homme “en un certain sens plus homme” » (extrait de l’exhortation apostolique Redemptoris Custos de Jean Paul II).

Alors, en ce mois de mai, prions saint Joseph afin qu’il nous aide à faire de nos lieux de travail des lieux d’épanouissement. 

Et les jours où cela nous semble bien difficile, confions cela à Dieu et rappelons-nous ce que l’apôtre Paul nous dit dans la lettre aux Colossiens :
“Quel que soit votre travail, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour plaire à des hommes : vous savez bien qu’en retour vous recevrez du Seigneur votre héritage. C’est le Christ, le Seigneur, que vous servez.” (Colossiens 3, 23-24)

Alice Ollivier pour Hozana.org

La spiritualité des petites choses

On peut être spirituel et ancré dans la vie !
Jésus nous le montre bien, lui qui nous enseigne les mystères du Royaume à travers des exemples de la vie de tous les jours.
“Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits.” (Matthieu 11,25)

Dans les évangiles, notamment celui de Matthieu, nous trouvons un grand nombre de paraboles que Jésus transmet à ses disciples. Elles viennent les interpeller à travers des exemples de la vie quotidienne ou de l’observation de la nature.
Et, en effet, chaque moment de notre journée, chacune de nos tâches quotidiennes peuvent être l’occasion de méditer les mystères de la foi et une façon de nous rapprocher du Ciel.

Par exemple :

  • Quand nous avons perdu un objet qui nous est cher, nous mettons toute notre énergie et passons beaucoup de temps à le rechercher. Grâce à la parabole de la drachme perdue, faisons-le maintenant en imaginant combien plus encore Dieu met tout son coeur à nous rechercher quand nous nous égarons. Que chacune de nos recherches nous fasse ressentir comme est grand l’amour que Dieu nous porte !
  • Lorsque nous cuisinons, nous observons comment une somme d’ingrédients disparates finissent (avec le travail de nos mains, mais aussi avec des choses qui nous dépassent : la force de la cuisson, l’alchimie des aliments …) à faire un plat, qui sera source de partage et de plaisir. Pendant que le gâteau lève dans le four, profitons-en pour méditer sur la croissance silencieuse mais certaine du Royaume de Dieu au coeur de nos vies avec  la parabole du levain
  • Ranger, dépoussiérer, faire du tri dans la maison, désherber le jardin … sont des tâches nécessaires et que l’on sait bien devoir faire régulièrement. La parabole du semeur nous montre que notre cœur a tout aussi besoin de ce soin régulier pour accueillir la parole de Dieu. Et si à chaque coup de balai, ronce déracinée, nous demandions à l’Esprit Saint de venir prendre soin de notre intériorité ?

Alice Ollivier pour Hozana.org

Accueillir le renouveau

Le dimanche 9 avril, nous célébrons la fête de Pâquesfête de la joie et de la Vie. La résurrection du Christ nous invite à un renouveau, à une vie nouvelle et éternelle. Cet appel à laisser éclater cette vie jusqu’ici en dormance, nous pouvons le ressentir à travers chaque nouvelle fleur, chaque bourgeon que le printemps nous dévoile.

En ce mois d’avril, laissons germer en nous ces versets bibliques qui nous parle de renouveau : 

  • En accueillant l’Esprit de Dieu qui nous change intérieurement
    “Je vous donnerai un cœur nouveau, je mettrai en vous un esprit nouveau. J’ôterai de votre chair le cœur de pierre, je vous donnerai un cœur de chair.” (Ezechiel 36, 26)
  • En nous ouvrant à la vie nouvelle
    “Vois, l’hiver s’en est allé, les pluies ont cessé, elles se sont enfuies.
    Sur la terre apparaissent les fleurs, le temps des chansons est venu et la voix de la tourterelle s’entend sur notre terre.
    Le figuier a formé ses premiers fruits, la vigne fleurie exhale sa bonne odeur. Lève-toi, mon amie, ma toute belle, et viens…”
    (Cantique des cantiques 2, 11-13)
  • En laissant derrière nous ce qui n’est plus
    “Si donc quelqu’un est dans le Christ, il est une créature nouvelle. Le monde ancien s’en est allé, un monde nouveau est déjà né.” (2 Corinthiens 5, 17)

En participant, de tout notre être, à la gloire de Dieu ! 
“Jérusalem, quitte ta robe de tristesse et de misère, et revêts la parure de la gloire de Dieu pour toujours, enveloppe-toi dans le manteau de la justice de Dieu, mets sur ta tête le diadème de la gloire de l’Éternel. Dieu va déployer ta splendeur partout sous le ciel.” (Baruch 5, 1-3)

Alice Ollivier pour Hozana.org

Se confier à saint Joseph !

Le 19 mars, les catholiques fêtent saint Joseph, le père nourricier de Jésus. C’est d’ailleurs tout le mois de mars qui est consacré au saint patron de l’Eglise universelle. 

Le mois de mars est donc l’occasion de rentrer dans l’intimité de celui qui est avant tout un modèle de sainteté. L’observer nous permet de prendre exemple sur son humilité, son intériorité, son écoute de Dieu (il est plusieurs fois averti par songes de la conduite à mener), sa capacité à se mettre en action (lors de la fuite en Egypte par exemple), sa force tranquille. Il est un modèle proche de nous ; en effet, le plus grand saint de l’Eglise – avec la Vierge Marie – n’est pas un martyr, n’est pas un thaumaturge, n’est pas un évêque. C’est un charpentier silencieux, époux et père doux, qui a accueilli Dieu au cœur même de sa vie.

Le mois de mars est également l’occasion de prier saint Josephintercesseur puissant. Joseph a pris soin de Marie et de Jésus dans leurs besoins quotidiens. A lui, sont confiés les soucis et préoccupations matérielles : de logementde travailde santé, notamment à travers la prière du Je vous salue Joseph.
Protecteur de la sainte famille, il est également le saint patron de la famille

En ce mois de mars, confiez votre famille à saint Joseph et découvrez la recette d’une famille heureuse et rayonnante en vous inscrivant dès à présent à cette neuvaine en ligne sur Hozana qui se déroulera du 11 au 19 mars !

Alice Ollivier pour Hozana.org

6 vertus à faire fleurir pour Pâques !

Nous sommes entrés dans le temps du Carême depuis le mercredi 22 février, mercredi des Cendres. Le Carême est un temps de conversion et une occasion, pour les chrétiens, de cultiver leur jardin intérieur pour y faire fleurir des vertus. 

A travers nos relations aux autres durant cette période, à travers un effort de Carême offert à Dieu, et dans nos temps de prière, nous pouvons, cette année, nous concentrer sur une vertu particulière. Choisissons-en une qui nous fait plus particulièrement défaut et, avec l’aide de l’Esprit de Dieu, laissons-la se développer en nous.  
Cela peut être : 

  • l’humilité :  “Ne soyez jamais intrigants ni vaniteux, mais ayez assez d’humilité pour estimer les autres supérieurs à vous-mêmes.” (Philippiens 2, 3) 
  • la gratitude : “Rendez grâce en toute circonstance : c’est la volonté de Dieu à votre égard dans le Christ Jésus.”(1 Thessaloniciens 5, 18) 
  • le courage : “Ne t’ai-je pas commandé : “Sois fort et courageux !” ? Ne crains pas, ne t’effraie pas, car le Seigneur ton Dieu sera avec toi partout où tu iras.” (Josué 1, 7) 
  • la patience : “Mais je sais, moi, que mon rédempteur est vivant, que, le dernier, il se lèvera sur la poussière, et quand bien même on m’arracherait la peau, de ma chair je verrai Dieu.” (Job 19, 25-26) 
  • l’obéissance : “Ce n’est pas en me disant : “Seigneur, Seigneur !” qu’on entrera dans le royaume des Cieux, mais c’est en faisant la volonté de mon Père qui est aux cieux.” (Matthieu 7, 21) 
  • l’espérance : “Mais j’en suis sûr, je verrai les bontés du Seigneur sur la terre des vivants. * « Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur. »” (Psaumes 26, 13-14) 

Bon Carême à tous !

Alice Ollivier pour Hozana.org

Un cadeau pour la saint Valentin

Pour la saint Valentin, il est coutume de faire un cadeau à son mari, sa femme, son amoureux ou son amoureuse. Et si cette année, nous prenions le temps d’offrir un cadeau personnalisé et précieux : une neuvaine de prière pour celui ou celle que l’on aime ? Pendant 9 jours, chaque matin ou chaque soir, nous pouvons confier celui / celle que l’on aime à Dieu. “Qu’elles sont belles, tes amours, ma sœur fiancée ! Qu’elles sont bonnes, tes amours : meilleures que le vin ! L’odeur de tes parfums, une exquise senteur !” (Cantique des cantiques 4,10)

Voici quelques exemples de grâces que nous pouvons demander au Seigneur pour notre couple : 

  • Développer une meilleure écoute dans le couple. Quand on se connaît bien, depuis longtemps, on peut avoir l’impression de tout savoir de l’autre, de se comprendre sans se parler. Et pourtant l’autre reste l’Autre ; un vaste continent à découvrir, à redécouvrir, à explorer. Savoir garder son cœur ouvert aux complexités, aux ambivalences de son conjoint, c’est aussi accepter de se laisser toucher, de se laisser séduire à nouveau. 
  • Voir son valentin / sa valentine avec les yeux de Dieu. Retrouver nos yeux d’amoureux du premier jour, ceux qui ne veulent voir que la beauté de l’autre. C’est avec ce regard plein d’amour que Dieu nous voit. 
  • Confier le cheminement et l’épanouissement de son conjoint à Dieu. En couple, nous avons nos propres projets à deux, qui nous font avancer et partager de belles choses. Mais Dieu a aussi un projet d’amour, unique pour chacun de nous. Nous pouvons demander au Seigneur de nous aider à respecter, à ne pas craindre et à encourager ce qui permet à l’autre de devenir pleinement ce qu’il est appelé à être.
  • Comprendre en quoi il est / elle est un véritable don pour moi, aujourd’hui dans ma vie. Voir l’autre comme un don de Dieu signifie que l’on sait qu’il ou elle fait partie du plan de Dieu pour nous. L’Esprit-Saint peut nous aider à discerner comment – à travers tel ou tel comportement, telle parole ou tel silence – Dieu nous interpelle aujourd’hui. Qu’est ce qu’il nous invite à changer, à affirmer, à partager, à développer chez nous grâce à notre mari ou notre femme ?

“Que ta fontaine soit bénie, qu’elle soit ta joie, la femme de ta jeunesse, biche de tes amours, gracieuse gazelle ! Laisse-toi toujours enivrer de ses charmes, reste éperdu d’amour pour elle !” (Proverbes 5 ; 18-19)

Alice Ollivier pour Hozana.org

Quelques nouvelles de notre fraternité…

Chers amis, 

Depuis quelque temps vous percevez sans doute que nous avons entrepris un important travail de renouvellement communautaire. Dans ces quelques lignes, nous voulons vous proposer un bref retour sur nos dernières années et la dynamique où nous sommes. 

Un événement important de l’année 2022 pour notre communauté a été la visite canonique : elle avait été demandée par la communauté et les responsables en raison d’une fatigue extrême ressentie par plusieurs membres. Celle-ci était due à un fonctionnement pyramidal dépersonnalisant, à des accueils très lourds et à une spiritualité excessivement exigeante, tenant trop peu compte de nos forces réelles.

La visite a été conduite dans les 3 maisons entre le 29 janvier et le 15 mars 2022 ; nous en avons reçu les conclusions en avril 2022, en présence des 2 visiteurs canoniques (Fr Gilbert Narcisse o.p et Mari Carmen Avila, consacrée du Regnum Christi) et de Mgr Rey, évêque de Fréjus-Toulon. 

Ces conclusions relevaient un charisme authentique (mission propre au service de l’Eglise) ainsi que la participation active et courageuse des membres au travail de réflexion et de réforme ; elles soulignaient aussi la nécessité d’un discernement approfondi sur le rythme quotidien et la répartition des responsabilités dans les prises de décisions et le fonctionnement quotidien des maisons. 

Dix-huit mois environ après la réception du rapport, nous voulons vous donner quelques nouvelles des travaux de réforme accomplis par tous les frères et sœurs, sur la base des préconisations des visiteurs. 

Les priorités de l’année 2022-2023 ont été : 

  • la santé des frères et des sœurs, entre autres par l’aménagement du rythme de vie, des séjours en famille et des retraites personnelles, ainsi que par des suivis personnalisés de médecins et thérapeutes pour ceux qui en avaient besoin ; 
  • la formation communautaire : nous nous sommes retrouvés une semaine par mois dans la maison de St-Jeoire pour renforcer notre connaissance de la vie religieuse, compléter nos apports en théologie et en psychologie, ainsi qu’effectuer des travaux de coaching pour mieux appréhender la dynamique relationnelle, personnelle et le travail de groupe au sein de la communauté. Ces enseignements ont été donnés par des intervenants extérieurs que nous remercions à travers ce petit film.
  • le discernement des frères et des sœurs oblats en vue de devenir frères et sœurs convers : nous sommes heureux de pouvoir annoncer la profession temporaire de 5 d’entre eux, à la suite de l’année de noviciat vécue à Château Rima. 

D’autres changements importants ont eu lieu dans le domaine de la gouvernance : gouvernance plus synodale grâce aux chapitres (c’est-à-dire des discussions en assemblée plénière) et à l’établissement de 5 groupes de travail ayant rendu leur premières conclusions en mai, sur les thèmes suivants : charisme, liturgie, accueil, formation et administration. 

Nous avons également amorcé une profonde relecture de notre histoire communautaire ; cela a été l’occasion de prises de conscience, de dialogues en vérité et de demandes de pardon; nous remercions les personnes qui nous ont accompagnés dans ces démarches. 

Afin de solidifier leurs connaissances en gouvernance et en relations humaines, les membres du conseil ont tous bénéficié durant ces dernières années de plusieurs apports (Institut Talenthéo, formations données par la CORREF, coaching…) et du soutien expérimenté de deux assistants ecclésiastiques, Fr Benoit-Dominique de La Soujeole o.p., et Mari Carmen, consacrée du Regnum Christi. 

Nous voyons que les nombreux apports extérieurs, très variés, ainsi que notre travail en groupe, ont ravivé notre charisme et renouvelé la dynamique communautaire. 

Les domaines où le travail se poursuit sont variés, citons en particulier toujours la santé des frères et sœurs, la formation personnelle et communautaire, ainsi que la réflexion sur les constitutions et la révision de la règle de vie.

C’est avec joie que nous reprenons progressivement l’accueil, qui est, avec l’adoration eucharistique, la mission propre de la communauté. Nous cherchons à mettre en œuvre les nombreux enseignements de cette année, en terme de relecture et de formation.
La mission, en particulier auprès des jeunes et des familles, est aussi un aspect essentiel de notre appel ; nous sommes heureux de pouvoir contribuer à annoncer l’Évangile, par exemple lors des JMJ, du catéchisme, des week-ends pour les familles, etc. 

Malgré les difficultés inhérentes à cette phase de relecture et de maturité de notre communauté, nous rendons grâce pour les premiers fruits :  un enthousiasme renouvelé pour la mission et la louange, ainsi qu’un nouveau dynamisme dans le discernement et le travail en commun ; cela nous encourage pour la suite du chemin à parcourir.  

Nous vous remercions pour les multiples soutiens rencontrés sur ce chemin de réforme et confions la suite à votre prière. Vous pouvez compter sur la nôtre pour vous et vos intentions, que nous confierons au Cœur Eucharistique de Jésus, dans notre prière quotidienne, 

Les frères et sœurs de la fraternité Eucharistein 

Prier pour les malades

Le samedi 11 février, l’Eglise célébrera Notre de Dame de Lourdes. Le sanctuaire marial reçoit chaque année des milliers de pélerins et est le lieu de nombreuses prières demandant la guérison et le réconfort devant l’épreuve de la maladie. La Vierge Marie y a accordé grâces et miracles. 
Nous pouvons profiter de cette fête pour prier pour les malades et pour tous ceux qui les accompagnent dans leur quotidien : proches, aidants, soignants …

Tout spécialement, en ce mois de février, nous pouvons confier à l’intercession de la Vierge Marie nos prières de guérison. A travers une neuvaine à Notre Dame de Lourdes, ou en s’associant à la prière du chapelet, récité tous les jours à 15h30 à Lourdes.

Et tout au long de l’année, face à la maladie, appuyons-nous sur Dieu et sa Parole de Vie : 

  • Méditons et gardons dans nos coeurs certains versets bibliques, pour nous apporter réconfort, apaisement et courage face à la souffrance physique et psychique qu’entraîne la maladie. Car comme le disait Jésus dans l’évangile de Matthieu, au chapitre 11 : “Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos” (Matthieu 11, 28)
  • Exprimons nos peurs, notre colère, notre impuissance mais aussi notre espérance au Seigneur à travers les psaumes, comme avec le psaume 26 (27). Ces textes nous rappellent combien Dieu n’est pas éloigné de ce que nous vivons, combien il connaît nos épreuves et souhaite nous y rejoindre pour nous les faire traverser. « Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur. » (Psaume 26 (27), 14)

Alice Ollivier pour Hozana.org

Se préparer aux JMJ

La prochaine édition des JMJ se tiendra cet été à Lisbonne du 1er au 6 août. Les Journées Mondiales de la Jeunesse qui rassemblent des jeunes de 16 à 35 ans du monde entier ont été initiées par le pape Jean Paul II en 1984. Depuis 16 éditions ont eu lieu dont certaines ont rassemblées plus de 3 millions de jeunes comme ce fut le cas aux JMJ de Rio en 2013. Des jeunes du monde entier répondent donc tous les 2 ou 3 ans à l’appel du pape. Jean Paul II leur rappelait en 2001 que le monde avait besoin d’eux :

« Chers jeunes, vous comprenez bien que l’on n’est “le sel de la terre” et “la lumière du monde” que si l’on tend à la sainteté. Comme je voudrais que ne vienne jamais à manquer dans votre vie cet idéal spirituel élevé ! L’humanité du troisième millénaire a besoin de jeunes forts dans la foi et généreux dans le service de leurs frères. Elle a besoin de jeunes aimant le Christ et son Évangile. » Castel Gandolfo, 19 août 2001

Pour les accompagner sur ce chemin de sainteté, 13 saints patrons ont été choisis pour cette édition des JMJ de Lisbonne : saint Jean Paul II, saint Jean Bosco, saint Vincent, saint Antoine de Padoue, saint Barthélémy des Martyrs, saint Jean de Britto, bienheureuse Jeanne du Portugal, bienheureux Jean Fernandes, bienheureuse Maria Clara de l’Enfant Jésus, bienheureux Pier Giorgio Frassati, bienheureux Marcel Callo, bienheureuse Chiara Badano, bienheureux Carlo Acutis.

Cet événement est aussi mis sous le patronage de Notre Dame de la Visitation, à qui est adressée la prière officielle des JMJ 2023. En effet, le pape François a invité les jeunes à se rassembler avec le verset qui ouvre le récit de la visitation dans l’évangile de saint Luc« Marie se leva et partit en hâte ». Voilà un beau verset pour commencer avec un élan missionnaire cette nouvelle année !

Pour vous préparer aux JMJ, rejoignez cette communauté de prière sur Hozana pour cheminer dès janvier vers cette belle rencontre grâce à une publication quotidienne !

Alice Ollivier pour Hozana.org

3 résolutions tirées du livre des Proverbes

Une nouvelle année commence. Quelle(s) bonne(s) résolution(s) pouvons-nous prendre pour les prochains douze mois ? 

Le livre des Proverbes, dans l’Ancien Testament, peut être une source d’inspiration pour nous aider à trouver une bonne habitude à adopter et à cultiver. Ce livre est attribué au roi Salomon qui reçut sa sagesse de Dieu. Le fils du roi David préféra la sagesse à l’argent ; Dieu lui fit alors don des deux. Inspiré par l’Esprit Saint, suivons les conseils du Roi Salomon, en adoptant un de ses versets pour cette année, et recherchons la sagesse de Dieu.

  • “Qui surveille ses lèvres garde son âme, qui ouvre trop le bec court au désastre.” (Proverbes 13, 3)” Moins parler pour être plus à l’écoute, pour laisser les pensées mûrir, pour accueillir le silence et tout ce qu’il porte. Comme Marie qui gardait tout en son cœur. Savoir aussi ne rien dire est un beau défi à l’heure où l’on nous demande notre avis et nos commentaires sur toute chose.
  • “Le naïf croit tout ce qu’on lui dit, l’homme avisé regarde où il met les pieds.” (Proverbes 14, 15) Discerner, prendre un peu de recul, voilà une belle résolution pour avancer de façon plus sûre, notamment dans les périodes agitées que nous pouvons traverser. Prendre l’habitude de confier à Dieu nos interrogations et nos doutes, demander son Esprit au moment de prendre des décisions, c’est bien là le début de la sagesse !

“À cœur joyeux, santé florissante ! L’esprit chagrin dessèche jusqu’à l’os.” (Proverbes 17,22) Se réjouir, s’émerveiller, même quand les choses ne vont pas forcément dans notre sens, même quand les temps sont difficiles. Nous savons que le Seigneur est là. Exerçons-nous chaque jour à ouvrir les yeux à chacune de ses grâces.

Bonne année toute en joie et en sagesse !

Alice Ollivier pour Hozana.org

Pourquoi prier la sainte Famille ?

La sainte Famille est le nom donné à la famille formée par Jésus, Marie et Joseph. Il s’agit donc de la famille terrestre qui a vu grandir le Christ : un foyer simple et modeste de Nazareth, berceau de l’Amour même. Ce lieu saint qui a accueilli et vu grandir Dieu fait homme, en la personne de Jésus, fait l’objet depuis quelques siècles d’une dévotion particulière chez les catholiques. Une fête lui est même consacrée, le dimanche suivant Noël.

La sainte Famille est donnée en modèle à toutes les familles. Le pape François lui-même nous encourage à prier et contempler la sainte Famille. Il lui a écrit une belle prière dans son encyclique Amoris Laetitia.
En effet, ce que nous enseigne cette famille de Judée, vivant il y a plus de 20 siècle, est universel et intemporel. Car si nos familles sont appelées à être des lieux d’amour ; dans notre vie de tous les jours, nous savons tous combien les relations avec nos parents, nos enfants, nos frères et soeurs, peuvent aussi être le lieu de blessures, de tensions et d’incompréhension.

La sainte Famille nous apprend cet amour saint, qui ne cherche ni le contrôle, ni la possession de l’autre. Au contraire, chacun voit en l’autre l’être unique et libre, désiré par Dieu et lui permet de s’épanouir comme tel.
– Quelle confiance en Dieu et quel respect pour Marie, quand Joseph accepta de la prendre pour épouse alors qu’elle portait un enfant qui n’était pas de lui.

– Quelle confiance en Joseph et en son écoute de Dieu, quand Marie, jeune accouchée avec un bébé de quelques jours, le suivit lors de la fuite en Egypte pour échapper à Hérode.

– Quelle confiance en Dieu, en leur fils, en ce qui était en germe, ont dû avoir Joseph et Marie pour faire face à des situations comme la recherche de Jésus, perdu à 12 ans, et finalement retrouvé au Temple.

– Quelle confiance et respect pour le savoir de Joseph, quand Jésus – Fils de Dieu – apprend d’abord, pendant des années, le métier de charpentier, avant de commencer sa vie publique.
– Quelle confiance et respect pour l’intuition de Marie, quand Jésus accomplit son premier miracle à la demande de sa mère lors des noces de Cana.

Avec la sainte Famille, nous pouvons demander au Seigneur que nos familles soient aussi le lieu où chacun d’entre nous puisse grandir dans le respect et la confiance en ce qu’il est et puisse s’accomplir dans la volonté et l’amour de Dieu.

Alice Ollivier pour Hozana.org

4 versets bibliques pour l’Avent

Nous voici dans le temps de l’Avent, cette période qui nous prépare à la célébration de la nativité du Seigneur. Ce temps d’attente, tourné vers une promesse que nous savons certaine, nous rappelle ces siècles d’attente durant lesquels les hommes ont espéré le Messie.
La naissance de Jésus ouvre un temps nouveau, une alliance nouvelle, et l’Ancien Testament nous y prépare, notamment à travers les livres des prophètes qui nous annoncent ce Sauveur envoyé par Dieu aux hommes.

Chaque semaine qui nous sépare de la fête de Noël, nous pouvons faire grandir cette attente et préparer nos cœurs à accueillir l’enfant Jésus en méditant un verset prophétique :

  • –  Lors de la première semaine de l’Avent, rappelons-nous que Dieu nous appelle à un renouveau. Pendant une semaine avec le prophète Jérémie, faisons grandir dans notre cœur le désir d’accueillir ce qui vient : “ Voici venir des jours – oracle du Seigneur –, où je conclurai avec la maison d’Israël et avec la maison de Juda une alliance nouvelle. “ (Jérémie 31,31)
  • –  Lors de la seconde semaine du temps de l’Avent, avec le prophète Michée, nous pouvons méditer sur l’esprit de pauvreté et d’humilité qui entoure cet événement. Pour bien accueillir Jésus dans nos vies, nous devons nous faire tout petits. “Et toi, Bethléem Éphrata, le plus petit des clans de Juda, c’est de toi que sortira pour moi celui qui doit gouverner Israël. Ses origines remontent aux temps anciens, aux jours d’autrefois.” (Michée 5,1)
  • –  Durant la troisième semaine de l’Avent, nous pouvons prier la Vierge Marie en nous rappelant que c’est par elle que la promesse de Dieu s’accomplit. Comme le prophète Isaïe l’avait annoncé : “C’est pourquoi le Seigneur lui-même vous donnera un signe : Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel (c’est-à-dire : Dieu- avec-nous).” (Isaïe 7,14)
  • –  Préparons-nous à la joie de cette nuit de Noëllors de la dernière semaine de l’Avent en faisant résonner dans nos coeurs la prophétie d’Isaïe : “ Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi.” (Isaïe 9,1)

Alice Ollivier pour Hozana.org

Faire silence

Le silence est une attitude spirituelle essentielle. Mère Teresa disait : “Au commencement de la prière se trouve le silence.”
Dans la liturgie, des temps de silence nous permettent de mieux entrer dans la prière, d’accueillir la Parole de Dieu, de nous rendre présent au Christ qui s’offre dans l’eucharistie. 
Dans de nombreuses traditions et pratiques de prières, le silence est également très présent : dans l’oraison de sainte Thérèse d’Avila, dans l’adoration eucharistique, dans la phase de contemplatio de la lectio divina … Jésus nous met en garde dans l’évangile de Matthieu contre notre tendance à rabâcher dans nos prières. Nous pouvons, avec saint Jean de la Croix, demander à Dieu : “ Impose même ton silence à ma prière, pour qu’elle soit pur élan vers Toi.”

Au-delà des moments de prière, le silence est une façon d’être au monde qui peut nous aider à retrouver cette qualité de présence à soi, aux autres et à Dieu.

Ainsi, en favorisant des moments de silence dans nos journées, nous nous mettons à l’écoute du Seigneur, nous nous rendons sensibles à sa présence.
Il peut être difficile dans notre quotidien très rempli de s’accorder de longs moments de recueillement, mais il est souvent possible de trouver de petits moments pour faire silence : 

  • avant un repas pour inviter le Seigneur à notre table, 
  • avant une rencontre pour accueillir véritablement Dieu en l’autre, 
  • en marchant pour s’ouvrir à la contemplation, …

“Dieu est ami du silence. Nous avons soif de trouver Dieu, mais il ne se laisse découvrir, ni dans le bruit ni dans l’agitation.” (Mére Térésa)

Alors offrons- nous régulièrement quelques secondes, quelques minutes de vrai silence pour laisser un peu d’espace à Celui qui veut nous rejoindre dans “le murmure d’une brise légère” (1 Rois, 19,12)

Photo par Angie Menes

Alice Ollivier pour Hozana.org

Prier pour les défunts

Dans la religion catholique, les fidèles sont invités à prier pour les personnes décédées. C’est vrai à tout moment de l’année mais il existe un jour qui leur est particulièrement dédié : la commémoration des fidèles défunts, le 2 novembre, le lendemain de la fête de la Toussaint.

Les âmes des croyants, vivants et morts, forment un même corps par la communion des saints. Nous pouvons donc prier pour eux mais également nous recommander à leurs prières. Notre foi nous appelle à l’espérance de la vie éternelle ; ainsi la mort ne brise pas la relation mais est un passage. 
Henry Scott Holland, dans un texte souvent lu aux enterrements, écrit : “Le fil n’est pas coupé.Pourquoi serais-je hors de votre pensée simplement parce que je suis hors de votre vie ? Je vous attends. Je ne suis pas loin, juste de l’autre côté du chemin. » 
La prière nous permet de nourrir, dans le Christ, une relation spirituelle vivante, un lien d’âmes, avec nos proches partis avant nous ; « La prière est le lien des âmes ». (sainte Elisabeth de la Trinité)
Nous pouvons, par exemple, les confier à Dieu dans nos prières quotidiennes, nous recueillir sur leur tombe ou dans un endroit qui nous les rappelle, allumer une bougie pour eux dans une église et même offrir une messe à leur mémoire. L’église catholique encourage également le fait de prier pour les âmes du purgatoire ; ces âmes qui “continuent leur marche vers le Royaume de Dieu” comme disait saint Jean Chrysostome. Il ajoutait : “Continuons de leur venir en aide et de prier pour les morts, ne négligeons pas ce devoir.”

C’est ainsi que les catholiques prient pour les défunts à chaque messe, lors de la prière eucharistique, mais aussi quotidiennement à travers la liturgie des heures. La neuvaine de la miséricorde divine propose de réciter un chapelet de la miséricorde divine, le huitième jour, pour les âmes du purgatoire.

Alice Ollivier pour Hozana.org

Quelques changements pour la maison d’Epinassey…

Chers amis,

Nous vous rendons attentifs à quelques changements d’horaires dans notre maison d’Epinassey.

Le changement le plus significatif est celui de l’heure de la messe du lundi qui ne sera plus à 11h00 mais à 17h30 à partir du 1er novembre (le lundi 31 octobre, la messe est donc encore à 11h !).
Le lundi sera aussi notre jour de “désert” donc réservé à la communauté. Vous êtes bien sûr les bienvenus pour les Vêpres à 17h00 suivies de la messe !

Les mardis, mercredis et vendredis matins, la messe est à 7h30 (et non plus 7h15).

Nous mettons aussi en place des permanences pour les confessions : un ou deux samedis par mois un ou plusieurs prêtres se tiendront à disposition entre 14h et 17h pour dispenser le sacrement de la réconciliation. Les prochaines dates à noter sont :

  • 5 novembre
  • 19 novembre
  • 17 décembre

Les autres horaires restent inchangés, mais merci de toujours bien consulter notre répondeur téléphonique qui indique les changements de dernière minute (qui seront aussi certainement plus nombreux cette année !). Merci pour votre indulgence à notre égard !

Soyez tous toujours bien assurés de nos prières.

Que le Seigneur vous garde dans sa Paix.

Les frères et sœurs de la maison d’Epinassey

Comment méditer les mystères du Rosaire ?

Le mois d’octobre est le mois du Rosaire. Cette prière, que l’on récite avec un chapelet, invite à méditer différents moments de la vie du Christ. En récitant les Je vous salue Marie, notre coeur s’ouvre petit à petit à la beauté de ces mystères et aux fruits qu’ils font naître dans nos vies.

A chaque dizaine de chapelet, nous consacrons un Notre Père, 10 Je vous salue Marie et 1 Gloire au Père à un des 20 mystères du Rosaire. 

Mais, concrètement, comment prier autour de ces mystères ?

Il existe bien des manières de méditer les mystères que nous pouvons alterner ou conjuguer selon le temps dont nous disposons, l’endroit où nous sommes, et notre sensibilité.

  • Nous pouvons nous laisser toucher par la Parole de Dieu, en lisant le passage de l’Evangile – ou même simplement un seul verset – en lien avec le mystère prié avant de commencer la dizaine. Ainsi le premier mystère lumineux – le baptême du Christ– peut s’ouvrir en accueillant le verset de l’évangile de Matthieu : “Celui-ci est mon Fils bien-aimé; en lui j’ai mis tout mon amour”. (Matthieu 3,17)
  • Il est également possible à partir d’une image, ou en visualisant intérieurement l’événement, de contempler l’événement lié au mystère. Nous sommes alors présents à la crèche pour le mystère de la nativité, ou invités aux noces de Cana.
  • Avec des clausules ou des prières particulières, nous pouvons aussi demander à la Vierge les grâces particulières à chaque mystère. Comme par exemple, la patience dans les épreuves avec le mystère du portement de la Croix.

Pour nous aider dans la pratique de cette belle prière, il est possible de vivre ce temps avec d’autres priants, lors d’un temps dédié proposé dans sa paroisse ou en rejoignant un groupe de Rosaire Vivant autour de chez soi ou à l’aide de l’application Rosario.

Prier en vers avec la petite Thérèse !

Le 1er octobre est fêté sainte Thérèse de l’Enfant Jésus. La petite Thérèse, grande sainte et belle plume, nous a laissé de nombreuses prières et de magnifiques poèmes
Elle y parle d’amour et nous y dévoile cette “petite voie” qui fut son chemin de sainteté.
Ces poèmes, écrits pour être chantés, nous offrent des vers à la beauté simple et profonde qui peuvent être de véritables supports pour notre prière. 
Avec sainte Thérèse, nous pouvons, par exemple :

  • Rendre grâce et faire offrande de chaque moment de notre journée à Jésus (Extrait de Jeter des Fleurs)

“ Jeter des Fleurs, c’est t’offrir en prémices
Les plus légers soupirs, les plus grandes douleurs.
Mes peines et mes joies, mes petits sacrifices
Voilà mes fleurs !”

  • Invoquer son Ange Gardien (extrait de Mon chant d’aujourd’hui)

“Mon Saint Ange gardien, couvre-moi de ton aile
Éclaire de tes feux la route que je suis
Viens diriger mes pas… aide-moi, je t’appelle
Rien que pour aujourd’hui.”

  • Nous ancrer en Dieu et reprendre force et courage dans les épreuves (extrait de Mes armes)

“Du Tout-Puissant j’ai revêtu les armes
Sa main divine a daigné me parer
Rien désormais ne me cause d’alarmes
De son amour qui peut me séparer ?”

  • Nous rappeler de quel amour infini nous sommes aimés (extrait de Moi, si j’avais commis)

“Oui, j’ai besoin d’un cœur, tout brûlant de tendresse,
Qui reste mon appui, et sans aucun retour,
Qui aime tout en moi, et même ma faiblesse
Et ne me quitte pas, ni la nuit ni le jour.” 

En ce mois d’octobre, confions nos prières à celle qui a fait cette belle promesse : « Après ma mort, je ferai tomber une pluie de roses » !

La prière irrésistible de Padre Pio

Padre Pio est un saint italien du XXème siècle. Il est fêté le 23 septembre.
Mystique et thaumaturge, il a écrit de nombreuses prières, notamment à la Vierge Marie et à son ange gardien avec lequel il entretenait une relation forte.

Mais la prière sans doute la plus connue de Padre Pio est une prière adressée au Sacré Coeur de Jésus. Cette prière, que saint Pio récitait chaque jour, est appelée prière irrésistible. Pourquoi irrésistible ? 
Car cette prière de demande de grâce s’appuie sur trois promesses que Jésus nous a faites. C’est sur la Parole de Dieu qu’elle est construite et sur notre Foi en Jésus, notre Sauveur. Et, à cela, rien ne résiste ! 
“Amen, je vous le dis : quiconque dira à cette montagne : “Enlève-toi de là, et va te jeter dans la mer”, s’il ne doute pas dans son cœur, mais s’il croit que ce qu’il dit arrivera, cela lui sera accordé !”(Marc 11 ; 23)Les trois promesses du Christ sur lesquelles repose la prière de Padre Pio :

  • Matthieu 7, 7-8 : « Demandez, on vous donnera ; cherchez, vous trouverez ; frappez, on vous ouvrira. En effet, quiconque demande reçoit ; qui cherche trouve ; à qui frappe, on ouvrira.”
  • Jean 14, 13 “Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils.”
  • Matthieu 24, 35 : “Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas.”

La prière irrésistible, articulée autour de la reprise de ces versets et de la récitation du Notre Père, du Je vous salue Marie et du Gloire au Père (retrouvez l’intégralité du texte de la prière), peut également faire l’objet d’une neuvaine au Coeur Sacré de Jésus, pour lui confier une demande qui nous est chère.

Alice Ollivier pour Hozana

Une rentrée pleine d’allant avec saint Matthieu !

Le 21 septembre, nous fêtons saint Matthieu, apôtre et évangéliste.

Matthieu, avant de répondre à l’appel de Jésus, est Lévy, collecteur d’impôts pour les romains. Il quitte son confort, sa vie bien organisée pour vivre l’aventure du Christ et annoncer la Bonne Nouvelle.
Matthieu accueille ce qui s’offre à lui et se met en chemin avec audace et confiance. 
Alors commencer une nouvelle année, avec ses challenges et ses défis, avec saint Matthieu ne peut être que de bon augure !

Voici 4 beaux passages de l’évangile de Matthieu pour booster notre rentrée, en prenant conscience :

  • Que Jésus est venu nous sauver, nous guérir, nous libérer de toutes nos chaînes
    “Et voici qu’un lépreux s’approcha, se prosterna devant lui et dit : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » Et aussitôt il fut purifié de sa lèpre.”(Matthieu 8, 2-3)
  • Que le Père a mis en chacun de nous des talents qu’il nous invite à faire fructifier, à la mesure de ce qui nous a été donné
    “ Celui qui avait reçu deux talents s’approcha aussi et dit : “Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voilà, j’en ai gagné deux autres.” Son maître lui déclara : “Très bien, serviteur bon et fidèle, tu as été fidèle pour peu de choses, je t’en confierai beaucoup ; entre dans la joie de ton seigneur.” (Matthieu 25, 22-23)
  • Que le Seigneur a besoin de nous pour son Royaume 
    “ Jésus leur dit : « Venez à ma suite, et je vous ferai pêcheurs d’hommes. » Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent.” (Matthieu 4,19-20)
  • Qu’en acceptant de suivre Jésus, nous pouvons avancer sans crainte
    “ Cherchez d’abord le royaume de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine”. (Matthieu 6, 33-34)

Bonne rentrée !

Communication à tous nos amis

Chers amis,

en début d’année 2022, la fraternité Eucharistein a vécu une visite canonique (pratique régulière dans l’Église qui consiste en une sorte d’audit conduit par des religieux d’autres communautés et destiné à encourager et vérifier la vie chrétienne des communautés religieuses). Ce regard extérieur est destiné à assister notre réflexion sur l’organisation et tous les aspects de notre vie fraternelle.

Le rapport de cette visite, rendu en avril 2022, comporte des éléments encourageants (par exemple : présence d’un vrai charisme dans notre communauté, participation active des frères et sœurs à cette visite, désir d’être aidé pour notre chemin de réforme, etc.), mais il propose aussi un renouvellement profond sur certains points, en particulier notre rythme de vie, la manière de vivre le service d’autorité et la formation des frères et sœurs. 

Afin de mettre en œuvre ces recommandations, la fraternité vivra durant l’année scolaire 2022-2023 un temps plus particulièrement consacré à ces réformes. En vue de cela, nous allons diminuer pour un temps l’accueil de personnes au sein de nos maisons ainsi que notre implication dans certaines missions. 

Nous qui avons tant reçu de la grâce eucharistique de Jésus, nous désirons de tout notre cœur en vivre et en faire vivre. 

Nous bénissons Dieu pour votre soutien passé, actuel et futur, spécialement dans la prière.

Nous restons bien à vous en Jésus,

les frères et sœurs de la fraternité Eucharistein 

La prière des parents : pourquoi, comment ?

Pourquoi prier pour ses enfants ? Nous avons déjà beaucoup d’injonctions, de choses que nous nous sentons obligés de faire pour être un bon parent, pour offrir à nos enfants le meilleur. La prière des parents n’est pas là pour alourdir notre journée mais, au contraire, pour l’alléger ; elle ne fera pas de nous un parent parfait, mais nous permettra d’accepter joyeusement de ne pas l’être.

Nous avons la chance d’avoir un Dieu qui est un Père et dont les enfants ne sont pas tous – encore ? – des saints. Qui mieux que lui peut accueillir nos soucis, nos joies, nos questions, nos émerveillements, nos colères de mère et de père ?

  • Prier pour partager. Ne pas rester seul avec nos difficultés, face à nos défis de parents. La prière permet d’exprimer, ne serait-ce que dans le secret de notre cœur, ce que l’on vit. En se confiant au Seigneur – seul ou en groupe (par exemple, avec les groupes de prières des mères ou des pères présents dans de nombreuses paroisses), nous nous ouvrons à la grâce.
  • Prier pour déléguer. Un proverbe africain dit qu’il faut tout un village pour élever un enfant. En tant que chrétien, nous avons de la chance : nous avons tout un Ciel pour accompagner les nôtres. Laissons nous guider par l’Esprit-Saint, demandons à la Sainte Vierge de dénouer les nœuds, laissons saint Joseph et les saints patrons de nos enfants nous aider, et demandons à nos anges gardiens de veiller sur nos enfants.
  • Prier pour se ressourcer : pour donner beaucoup d’amour, il faut nous même en être emplis. N’oublions pas, tout parent que nous sommes, de nous placer régulièrement en enfant de Dieu et de nous laisser toucher par l’amour infini et miséricordieux du Père. Pourquoi pas en nous tournant simplement vers Lui, en l’appelant  “Abba, Père”, quand nous avons besoin de regonfler notre coeur de parent ?

Alice Ollivier pour Hozana.org

La grâce d’une vie intérieure

Le 6 août, l’Eglise fête la TransfigurationCet épisode de la vie du Christ – raconté dans les évangiles de Matthieu, de Marc et de Luc – nous laisse entrevoir Jésus dans sa Gloire, nous donne un aperçu du Ciel. Quand cela arrive, Jésus est en prière ; Pierre, Jean et Jacques, qui en sont les témoins, aussi.

“Il fut transfiguré devant eux ; son visage devint brillant comme le soleil, et ses vêtements, blancs comme la lumière.” (Matthieu 17,2)

Dans la prière du Rosaire, la transfiguration est le 4ème mystère lumineux. Comme pour chacun des mystères priés sur une dizaine du chapelet, il est associé à un fruit spirituel : celui de la grâce d’une vie intérieure.
La vie intérieure est nourrie par la prière et le recueillement. Elle nous permet de développer cette relation intime avec Dieu qui se trouve en nous. Dans notre société, nos rythmes quotidiens et la diversité des stimuli extérieurs peuvent rendre parfois difficile l’épanouissement d’une vie intérieure.L’été – d’autant plus si cela correspond peut être à un temps de vacances – peut devenir la bonne occasion pour ralentir un peu, couper les habitudes et se créer des moments privilégiés avec Dieu.

Et moi, quel temps de prière supplémentaire puis-je m’offrir, régulièrement, cet été ?

  • Quelques minutes pour lire et méditer un passage de la Bible ?
  • La récitation d’un chapelet (ou d’une dizaine du chapelet) au cours d’une balade quotidienne ?
  • Un petit moment de recueillement dans l’église de mon lieu de vacances ?
  • Ou simplement quelques minutes, le matin ou le soir, sans rien faire, assis, en silence, pour prendre conscience de la présence de Dieu en moi et me mettre à son écoute ?

Alice Ollivier pour Hozana.org

7 citations de saints sur Marie

Durant le mois d’Août, nous fêtons l’Assomption de Marie. C’est l’occasion de davantage prier notre mère et reine du Ciel car comme disait Don Bosco : “ceux qui font confiance à Marie ne seront jamais déçus”

Voici 7 citations de saints sur la Vierge Marie qui sont autant de raisons de nous rapprocher de celle qui a tant de grâces à nous offrir : 

  • “Avec foi, elle écoute la parole de Dieu, l’accueille, la proclame, la vénère, la distribue aux fidèles comme pain de vie et, à sa lumière, elle scrute les signes des temps, interprète et vit les événements de l’histoire.” (saint Paul VI)
  • “Marie peut nous enseigner le silence, comment garder toutes choses dans nos coeurs ainsi qu’elle le fit, comment prier dans le silence de nos coeurs.” (sainte Mère Teresa)
  • “ La Sainte Vierge m’a protégée, même quand je ne la connaissais pas. Même au fond du découragement et de la tristesse, quand j’étais esclave, je n’ai jamais désespéré, parce que je sentais en moi une force mystérieuse qui me soutenait.” (sainte Joséphine Bakhita)
  • “ L’imitation de Marie n’est pas différente de l’imitation du Christ, pour la simple raison que Marie fut la première à imiter le Christ, qu’elle fut le premier et le plus parfait portrait du Christ. C’est pour la même raison que l’imitation de Marie n’est pas seulement affaire de femme, mais le devoir de tous les chrétiens. Pour les femmes cependant, cette voie est toute particulièrement précieuse puisqu’elle les conduit à une image du Christ qui est propre à leur féminité”  (Edith Stein ; sainte Bénédicte de la Croix)
  • “ Tout ce que le Fils demande au Père lui est accordé. Tout ce que la Mère demande au Fils lui est pareillement accordé.”  (saint curé d’Ars
  • “ Marie offre Le Fils : elle est la Vierge de l’offrande totale et du don de soi. Parce qu’elle est propriété parfaite de Jésus, et que Jésus est Dieu et lui-même propriété du Père Éternel. ” (saint Maximilien Kolbe)
  • “Je souhaiterais avoir une voix assez forte pour dire à tous les pécheurs du monde d’aimer Marie. Elle est l’océan que l’on doit traverser pour atteindre Jésus. “ (saint Padre Pio

Alice Ollivier pour Hozana.org

6 belles expressions bibliques

De très nombreuses expressions de la vie courante sont tirées de la Bible, des récits ou des personnages bibliques (la pomme d’Adam, pleurer comme une Madeleine, être ravitaillé par les corbeaux…) ; certaines mêmes reprennent, quasiment à la lettre, une partie d’un verset. Il nous arrive donc de citer – plus souvent que nous le croyons – la Parole de Dieu.           
Voici 6 expressions qui peuvent nous aider à distiller, l’air de rien, un peu de la sagesse de Dieu dans nos conversations quotidiennes !

“Rien de nouveau sous le soleil” … En effet, rien de neuf, puisque cette expression provient de livre de l’Ecclésiaste (ou le Qohélet) qui date de plusieurs siècles avant Jésus Christ :  “Ce qui a existé, c’est cela qui existera ; ce qui s’est fait, c’est cela qui se fera ; rien de nouveau sous le soleil.” (Ecclésiaste 1, 9). Une bonne façon de prendre un peu de recul !

“A chaque jour suffit sa peine” : Voici une belle expression qui nous invite à abandonner nos projections angoissantes et à vivre le moment présent. C’est un discours très actuel et pourtant c’est bien Jésus, lui-même, qui nous le délivre dans son sermon sur la montagne : “ Ne vous faites pas de souci pour demain : demain aura souci de lui-même ; à chaque jour suffit sa peine.” (Matthieu 6, 34)

“Nul n’est prophète en son pays” peut on se dire quand nous pouvons manquer de reconnaissance auprès de nos proches. Jésus nous avait prévenus ! « Amen, je vous le dis : aucun prophète ne trouve un accueil favorable dans son pays.” (Luc 4, 24)

“Tu es la prunelle de mes yeux”. Une jolie phrase à adresser à ceux qui nous sont précieux. C’est d’ailleurs comme cela qu’est qualifiée, à plusieurs reprises dans la Bible, la relation de Dieu à son peuple “Il l’entoure [son peuple], il l’élève, il le garde comme la prunelle de son œil.” (Deutéronome 32,10)

“Deux poids, deux mesures”. Cette expression du livre des Proverbes, qui illustre le manque d’équité, nous rappelle que Dieu le premier rejette l’injustice et la malhonnêteté. “Deux poids, deux mesures : le Seigneur en a horreur !” (Proverbes 20,10)

“Qui sème le vent, récolte la tempête”. Cette expression imagée est aussi belle que forte. Elle reprend les mots du prophète Osée, qui parlait ainsi du peuple d’Israël se détournant de Dieu. « Ils ont semé le vent, ils récolteront la tempête. » (Osée 8, 7)

Alice Ollivier pour Hozana.org

Quatre façons de prier avec les psaumes

Le livre des Psaumes dans la Bible est un trésor pour chaque chrétien. Ce recueil poétique dont les textes sont principalement attribués au roi David, peut être un véritable soutien dans ce que nous vivons chaque jour.

Si le contexte de certains psaumes peut nous sembler bien éloigné de notre quotidien ; les sentiments et émotions décrites par le psalmiste sont universels : joie, émerveillement, gratitude, désespoir, colère, interrogations, peur … A travers les psaumes, Dieu nous prête ses mots pour décrire ce qui parfois a tant de mal à s’exprimer en nous.

  • A travers ce langage imagée et poétique, certains versets nous touchent tout particulièrement. En les retenant, en les répétant, nous les faisons nôtres et sentons combien Dieu est proche de nous, jusqu’à l’intime.
    “C’est toi qui as formé mes reins, Qui m’as tissé dans le sein de ma mère.” (psaume 139, 13)
  • En les méditant, à partir d’une lectio divina par exemple, nous pouvons entrer plus profondément dans ces textes et mieux comprendre pourquoi et comment ces textes résonnent pour nous. Qu’est ce que cela m’apprend sur mes propres combats, mes propres blessures, mes propres questions ?
  • Les psaumes font partie de la liturgie et nous sommes invités, collectivement, à les chanter, à leur donner voix. Ils permettent ainsi une prière incarnée notamment pour la louange et l’action de grâce.
  • Certains psaumes sont de véritables prières de guérison, de délivrance. Ils nous offrent un chemin intérieur passant de l’expression de notre souffrance, à l’acceptation de nos limites et à la reconnaissance de nos manquements pour finir par l’abandon confiant entre les mains du Seigneur. Ils nous offrent alors la possibilité de nous ouvrir à la paix de Dieu en nous.

Alice Ollivier pour Hozana.org

Quand et comment invoquer l’Esprit Saint ?

Aussi souvent qu’on le souhaite bien sûr ! 
Mais nous pouvons prendre de bonnes et saines habitudes pour en faire notre compagnon quotidien. Un geste simple, que nous avons (ré)-appris pendant cette pandémie, est d’aérer, d’ouvrir régulièrement la fenêtre. Cela paraît évident mais avons-nous le même sain(t) réflexe quand il s’agit d’aérer, de purifier, de renouveler l’atmosphère de notre cœur ? Invoquer l’Esprit-Saint c’est ouvrir grand nos fenêtres intérieures.

  • Chaque matin, au saut du lit, au moment d’ouvrir la fenêtre de notre chambre et de sentir l’odeur de ce nouveau jour, ouvrons également notre cœur au souffle de vie. “Viens Esprit-Saint, viens me renouveler !”. Nous pouvons caler l’invocation sur le rythme de notre respiration pour s’offrir corps et âme à ce renouveau.
  • Avant une nouvelle tâche, une réunion, une discussion, prenons une minute pour faire rentrer le souffle vivifiant, pur et apaisant de l’Esprit de Dieu. Qu’il souffle ainsi sur la fatigue, les idées toutes faites, le stress … toute cette poussière intérieure qui empêche écoute et créativité. “Viens Esprit-Saint, Viens nous inspirer !”
  • Au moment d’un choix, d’une prise de décision, prenons le temps de renouveler entièrement l’air de notre cœur. Laissons l’Esprit de Vérité chasser ce qui nous hante, assouplir ce qui nous bloque, soigner ce qui est blessé afin de pouvoir réellement discerner le chemin à prendre. “Viens Esprit-Saint, viens m’éclairer”
  • Dans les moments difficiles, les épreuves, pensons à laisser la fenêtre toujours suffisamment entrebâillée, afin que le consolateur vienne, tout doucement, nous apaiser, nous rafraîchir, nous réchauffer … Dans nos tristesses, nos colères, nos douleurs, laissons nous toucher par la divine caresse. “Viens Esprit-Saint, viens me consoler”

Alice Ollivier pour Hozana.org

Pauline Jaricot, une femme de foi et d’action !

Suite à la reconnaissance de son premier miracle, Pauline Jaricot sera béatifiée le 22 mai 2022 à Lyon. 
Cette laïque, entrepreneuse lyonnaise du XIX ème siècle, s’est mise activement au service du Christ après avoir été profondément touchée par un sermon sur la vanité alors qu’elle avait 17 ans et vivait une vie mondaine. 
Pauline imagine, entreprend, crée … Elle nous montre un chemin de sainteté au cœur du monde, ancré dans un catholicisme social et missionnaire. 

“Je suis faite pour aimer et agir. Mon cloître, c’est le monde.” (Pauline Jaricot)

  • Évangélisation : Pour aider les missionnaires, elle crée l’œuvre de la Propagation de la Foi en 1822 qui deviendra les Œuvres Pontificales Missionnaires. Elle est aujourd’hui patronne des missions.
    “Une personne qui va puiser de l’eau dans un panier d’osier n’est pas moins insensée que ceux qui se donnent beaucoup de peine en ce monde sans unir leurs travaux à ceux de Jésus-Christ” (Pauline Jaricot)
  • Prière : Ayant une grande dévotion à la Vierge Marie, elle aime la prière du Rosaire et crée le Rosaire Vivant, en 1826 ; fondation toujours en activité
    “La prière est un moteur puissant qui fait sentir sa force d’un bout du monde à l’autre ; elle va chercher dans le cœur de Dieu des grâces de vie et de salut pour tous. La prière est le royaume de Dieu au-dedans de nous ; elle s’étend à tous, au Ciel, sur la terre, dans le purgatoire ; elle enchaîne les démons !” (Pauline Jaricot) 
  • Action sociale : Sensible aux réalités et à la misère du monde ouvrier, elle s’engage corps et âme auprès des travailleurs et des plus démunis. 
    « Il faut s’attacher à améliorer la condition de la classe ouvrière. Il faut rendre à l’ouvrier sa dignité d’homme, en l’arrachant à l’esclavage d’un travail sans relâche, sa dignité de père en lui faisant retrouver les charmes de la famille, sa dignité de chrétien en lui procurant les espérances de la religion » (Pauline Jaricot)

A l’occasion de sa béatification, rejoignez – du 14 au 22 mai sur Hozana – cette neuvaine en ligne à Pauline Jaricot proposée par les Oeuvres Pontificales Missionnaires. Inscrivez-vous dès à présent !

Alice Ollivier pour Hozana.org

Heureux les doux

“Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage.” (Matthieu 5 ; 5)

Jésus nous présente la douceur comme un chemin vers la plénitude et vers la sainteté. Le message de Jésus renverse une fois de plus les apparences : si le monde semble appartenir aux puissants, c’est bien aux doux que la terre sera donnée !

La douceur est tout sauf un chemin de facilité, tout sauf une renonciation, tout sauf une résignation. Elle est une grande et belle vertu qu’il nous faut cultiver chaque jour. 
Et comment peut-on la cultiver ?

  • En la faisant pousser à l’ombre de la patience et de l’humilité. Comme de nombreux saints nous l’ont montré, ces trois vertus se nourrissent les unes des autres. A l’exemple de saint François d’Assise – qui demande dans sa prière du matin “Je veux regarder aujourd’hui le monde avec des yeux remplis d’amour ; être patient, compréhensif, doux et sage” – inspirons-nous de la douceur forte, généreuse et sans cesse renouvelée de la Création.
  • En contemplant Jésus. Les évangiles sont remplis de scènes dans lesquelles transparaît la douceur du Christ, à travers ses regards, ses paroles, ses gestes. En méditant l’évangile, nous comprenons combien c’est justement la douceur du Christ qui nous bouleverse. 
    Au chapitre 11 de l’évangile de Matthieu, Jésus nous dit d’ailleurs : “Devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme.”
  • En priant : Comme toute vertu, Dieu ne nous la refusera pas si nous la lui demandons. Prions Jésus de transformer nos cœurs, avec cette petite prière toute simple et pourtant si puissante : “Jésus, doux et humble de cœur, rends mon cœur semblable au tien”.

En marche les doux ! Que la douceur du Christ rayonne sur toute la terre !

Alice Ollivier pour Hozana.org

Un long dimanche de fête !

Qui n’a jamais souhaité que la fête continue encore un peu ? Que le dimanche dure toute une semaine ? Et bien à Pâques, c’est possible ! 

La résurrection du Christ est la source même de la joie des chrétiens et cette joie ne pourrait difficilement être célébrée qu’en une seule journée, ni même en deux jours, si nous comptons le lundi de Pâques. L’octave de Pâques nous invite donc à prolonger la fête pendant 8 jours ! 
Cette période commence le dimanche de Pâques et se termine avec le dimanche de la miséricorde divine.

Pendant une semaine, le temps s’arrête afin de nous laisser le loisir de goûter pleinement à ce mystère de la foi chrétienne, de savourer la victoire du Christ sur la mort. 

Dans un monde où tout va toujours vite, quel bonheur de prendre son temps et de laisser ainsi la joie de Pâques s’ancrer profondément en nous. Célébrons donc encore un peu : 

  • Pourquoi pas en retournant une fois à la messe durant cette période et en retrouvant ainsi les prières du jour de Pâques …
  • ou peut-être en portant, chaque jour de cette semaine, une touche de blanc dans nos vêtements, en rappel de notre baptême et en signe d’accompagnement des nouveaux baptisés de la nuit pascale ?

Nous ne chômons plus toute la semaine, comme c’était le cas au Moyen Âge, permettant ainsi à certains de prendre leur bâton de pèlerins. Mais nous pouvons toutefois profiter du lundi de Pâques, pour prendre le temps d’un petit pèlerinage près de chez nous ou simplement d’une marche méditative sur le thème de la Résurrection. 

Les piliers d’un beau “Oui”

Le 25 mars, nous fêtons la solennité de l’Annonciation. Ce jour-là, l’Ange Gabriel annonce à Marie qu’elle va attendre le Fils de Dieu et Marie accepte. Marie dit oui et le salut du monde devient possible.

C’est un “oui” de la confiance, de l’ouverture et de l’accueil à ce qui vient. Qu’il est beau ce “oui” ! Mais de quoi est-il fait ?

  • De liberté. Un vrai “oui” est un “oui” libre, sans contrainte. C’est d’ailleurs ce que demande le prêtre aux futurs mariés avant de recevoir l’échange de leur consentement : “Est-ce librement et sans contrainte ?”. Voilà une question que nous pouvons également nous poser avant toute décision. N’hésitons pas à demander à l’Esprit Saint de nous aider à discerner ces contraintes (peurs, pré-jugés, fausses croyances …), qui entravent notre liberté et peuvent altérer nos réponses.
  • D’engagement. En acceptant d’accueillir l’enfant de Dieu, Marie a accepté tout ce qui allait avec : le salut du monde, certes, mais aussi des épreuves pour elle et Joseph. Elle n’a pas mis de conditions ; elle n’est pas revenue en arrière à la première difficulté. Elle a dit oui, et c’est tout. Avant toutes nos réponses, faisons nôtre cette parole de Jésus du discours sur la montagne“Que votre parole soit “oui”, si c’est “oui”, “non”, si c’est “non”. Ce qui est en plus vient du Mauvais.” (Matthieu 5 ; 37)
  • De parfait abandon à Dieu. Marie s’est abandonnée à l’amour de Dieu. Elle a fait confiance. Il n’est pas possible de tout maîtriser, de connaître toutes les conséquences de chacun de nos choix. Un “oui” est forcément un acte de foi mais, comme nous le dit l’apôtre Paul, “la foi est une façon de posséder ce que l’on espère, un moyen de connaître des réalités qu’on ne voit pas” (Hébreux 11 ; 1)

Confions nos prochains “Oui” à Marie afin qu’ils soient authentiques, confiants et enthousiastes et que nous puissions rayonner de l’amour de Dieu à travers eux.

3 figures inspirantes en temps de Carême !

Le Carême commémore les 40 jours du Christ dans le désert. Nous sommes invités à sa suite à vivre un temps de prière, d’introspection et de conversion. Il n’est pas toujours facile d’aller dans nos déserts, dans nos silences pour se rapprocher de Dieu. Nous ne sommes pas seuls car Jésus nous y précède mais nous pouvons aussi choisir de marcher dans les pas de fameux guides ! En voici trois qui ont tracé de belles voies dans le désert :

  • Moïse et le chemin de la patience. Dans l’Ancien Testament, Moïse guida le peuple de Dieu pendant 40 ans dans le désert ; un exode fait de hauts et de bas … Nul doute qu’il peut nous aider à traverser notre désert pendant 40 jours ! Le Carême peut être l’occasion de revivre les grands moments de doutes et d’espérance du peuple juif, comme l’épisode du serpent de bronzeavant de pouvoir nous aussi lever les yeux vers la Croix.
  • Jean-Baptiste et le chemin de la conversion. Le Carême s’ouvre avec cette phrase des évangiles “convertissez vous et croyez à l’évangile” ; or, Jean préparait le chemin de Jésus en proposant un baptême de conversion pour le pardon des péchés. Le dernier prophète, qui vécut longtemps dans le désert, nous guide sur un chemin d’humilité et de dépouillement ; “Jean était vêtu de poil de chameau, avec une ceinture de cuir autour des reins ; il se nourrissait de sauterelles et de miel sauvage.” (Marc 1 ; 6)
  • Charles de Foucauld et le chemin de l’Autre. Ce “frère universel” qui se révéla dans l’amour de son prochain au milieu du désert, nous montre comment dépasser nos propres frontières dans l’amour du Christ et de son prochain. Sa prochaine canonisation, le 15 mai 2022, est une bonne opportunité pour apprendre à mieux le connaître.v

3 conseils pour cultiver la gratitude !

La gratitude, c’est la reconnaissance des bienfaits de Dieu dans nos vies. Cela demande donc de savoir accueillir et contempler notre quotidien avec un certain recul. Être dans la gratitude, c’est aussi marquer notre confiance en Dieu, en ses projets d’amour pour nous et admettre une part de mystère.

Nous pouvons entretenir cette gratitude par la louange et l’action de grâce. Lionel Dalle, prêtre de la Communauté de l’Emmanuel, écrit dans son livre “Le miracle de la gratitude” : “Une dynamique extraordinaire se crée : rendre grâce attire la grâce ! Plus je suis dans la gratitude pour les grâces déjà reçues de Dieu, plus mon coeur s’ouvre pour en recevoir davantage et me laisser transformer par elles.”

Cela peut ne pas toujours être simple, bien sûr. Une conversion de cœur est parfois nécessaire pour changer notre regard sur les situations, sur ce que nous vivons. Mais, chaque jour, de plus en plus, nous goûtons ainsi à la véritable joie.

  • Nous pouvons, dès le matin, dans un acte de confiance et d’abandon, déjà remercier Dieu pour cette journée qui s’offre à nous. Nous ne savons pas ce qui va nous arriver mais nous savons que le Seigneur a prévu, pour nous, de nombreuses grâces ; certaines évidentes, d’autres plus cachées, parfois même dans ce qui peut paraître une contrariété.
  • Essayons de vivre chaque moment de la journée le plus possible dans le moment présent – ce “présent de Dieu” – pour cueillir tous ses dons. “J’ai la grâce de vivre maintenant, de ne pas vivre dans une heure.” (Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus)
  • Enfin, finissons notre journée en remerciant Dieu pour tout ce qu’il nous a offert ce jour. Nous pouvons, sous son regard, faire mémoire d’une grâce particulière qui nous a particulièrement touchée aujourd’hui. Si nous avons du mal à le ressentir, posons un acte de foi et récitons, par exemple, ce beau verset du psaume 103 (102).
    “Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être !
    Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits !” 
    (Psaume 102 ; 1-2)

3 façons de prier en travaillant

Que nous soyons étudiants, plongés dans la vie professionnelle, engagés dans des missions au sein de notre communauté ou de nos proches, le travail est un élément important de notre vie. Nous lui accordons de nombreuses heures dans notre vie. Il nous serait bien difficile d’accorder autant de temps à la prière … à moins de faire de notre travail, une grande prière !

Voici quelques pistes pour faire entrer Dieu au coeur de notre travail et transcender nos tâches les plus difficiles ou ingrates :

  • Prier pour que l’Esprit travaille en moi. Pendant que nous nous activons à notre tâche, nous pouvons invoquer l’Esprit-Saint pour nous éclairer, nous guider. Nous pouvons également lui demander de venir travailler en nous. Laissons-le trier, affiner, poncer, nettoyer, mettre en lumière nos talents à travers notre travail afin que nous sachions les faire fructifier.
  • Confier à Dieu l’ensemble du corps. Notre travail, même s’il peut être plus ou moins collectif, nous permet de prendre conscience de l’importance de l’autre : le collègue, le fournisseur, le client, l’élève, le chef … parfois agaçant mais utile et nécessaire dans la réalisation de notre talent. Comme saint Paul nous le rappelle, nous faisons partie d’un même corps. A chacune de nos interactions, bénissons et prions pour toutes ces interdépendances qui nous font avancer. 
  • Méditer sur le sens du travail pour Dieu. Avant de contempler sa création le 7ème jour, Dieu a œuvré pendant 6 jours, comme nous le raconte la Genèse. Jésus a appris le métier de Joseph et l’a exercé avant sa vie publique. Le Seigneur nous montre que le travail peut être divin et qu’il est en tous cas chemin vers un accomplissement. Confions, chaque matin, notre journée de travail à Jésus artisan.

Prier avec les poésies du Carmel

Il existe une magnifique tradition poétique au Carmel. La pratique de l’oraison et de la contemplation permet une grande intériorité chez les carmes et carmélites dont certains nous en partagent la beauté à travers leur plume. C’est le cas notamment des grands saints et saintes du Carmel qui sont également de grands poètes.
– Méditons avec sainte Thérèse d’Avila, qui – avec ces quelques vers de sa poésie n° 8 – nous invite à un temps de recueillement et d’intimité avec celui qui est présent à l’intérieur de nous. 
“Si par hasard, tu ne savais En quel endroit me trouver, moi, Ne t’en va pas de-ci de-là, Mais, si tu veux me trouver, Cherche-moi en toi.
Puisque tu es mon logis, Tu es ma maison, ma demeure, Aussi j’appelle à tout instant, Si je trouve fermée, La porte de ta pensée.”
– Contemplons avec saint Jean de la Croix et son Cantique Spirituel qui appelle à regarder le monde avec les yeux amoureux du Christ et à voir combien toute beauté nous parle de Dieu.
“Mille grâces répandant
Il 
[l’aimé] est passé par ces bois avec presse
et allant en les regardant
de sa seule figure
Vêtus les a laissé de beauté.”
– 
Goûtons le présent, ce temps de Dieu, avec sainte Thérèse de Lisieux et son poème Mon chant d’aujourd’hui :
Ma vie n’est qu’un instant, une heure passagère
Ma vie n’est qu’un seul jour qui m’échappe et qui fuit
Tu le sais, ô mon Dieu ! pour t’aimer sur la terre
Je n’ai rien qu’aujourd’hui ! …”
– 
Ressentons le souffle de l’Esprit avec Edith Steinsainte Thérèse Bénédicte de la Croix
“Toi, qui m’es plus proche que je ne le suis moi-même,
qui m’es plus intérieur que mon propre cœur,
et pourtant insaisissable, inconcevable,
au-delà de tout nom,
Saint-Esprit, éternel Amour !”

3 bonnes raisons de tirer les rois

Le jour de l’Epiphanie, le 6 janvier, et même parfois, tout au long du mois de janvier, nous avons coutume de partager une galette et de tirer les rois. Cette tradition gourmande peut être une merveilleuse occasion de continuer à vivre le mystère de Noël. Voici trois bonnes raisons de tirer les rois :

1- Dans la tradition antique, le jour du solstice d’hiver, les romains tiraient un roi parmi les esclaves. Durant une journée, les rôles s’inversaient : le maître devenant esclave et l’esclave devenant le maître. Dieu, à travers Jésus, lui aussi inverse les rôles. Dieu se fait homme. Et il vient établir un Royaume dans lequel les plus petits seront les plus grands. Devant cette galette, nous pouvons célébrer cet ordre nouveau instauré par la naissance de Jésus : notre Roi est bien ce tout petit enfant dans une mangeoire !

2 – Autour de la galette, nous commémorons les rois mages venus d’Orient adorer l’enfant Jésus dont nous parle l’évangile de saint Matthieu. Sont-ils rois ? Sont-ils savants ? Sont-ils trois ? Nous ne savons pas très bien mais, dans tous les cas, ils nous parlent de l’universalité du message du Christ. Ils nous montrent que ni la richesse, ni la science ne sont des obstacles à se mettre en chemin et que Jésus est bien venu pour tous les hommes, quelles que soient leurs origines et leur âge (la tradition populaire les représentant à trois âges de la vie). Dieu est venu sur Terre pour chaque homme et chaque femme !3 – Une tradition de la galette des rois était que l’on en garde une part en plus, appelée parfois “la part du Bon Dieu” que l’on offrait à la première personne dans le besoin rencontrée. A la suite de Noël, cette fête nous invite donc à continuer à être dans le partage et la charité fraternelle. Tiens, cette année quelle est la “part du Bon Dieu” que je peux réserver dans mes moments festifs et à qui vais-je l’offrir ?

Pousser la porte d’une église …

Il y a mille raisons de pousser la porte d’une église, et toutes sont bonnes puisqu’elles nous font aller vers Dieu. D’ailleurs de nombreuses paroisses, quand cela est logistiquement possible, laissent les portes de leur église ouvertes toute la journée, invitant ainsi chaque passant qui le souhaite à venir vivre une parenthèse dans sa journée. 

Une église ne vit pas que pendant une messe ou une célébration même si ces moments la font resplendir tout particulièrement. Elle est certes le lieu privilégié de la prière collective (messes, séances d’adoration eucharistique ou de prière de chapelet organisées par la paroisse …) mais elle se construit aussi avec nos prières personnelles. Elle est faite de ces petits moments volés à notre routine quotidienne, de ces peines, joies, espérances que des hommes et des femmes y ont laissé au pied de la croix, tout au long des années, parfois même des siècles …

Et puis il y a Sa présence. Toujours là, discrète et immense : “On est moins seul au fond d’une église déserte” comme dit Marceline Desbordes-Valmore dans son poème L’église d’Arona.

Les portes des églises sont là pour être poussées. Alors entrons, visitons, prions dans chaque église que nous croisons ! 
Selon notre sensibilité, notre humeur, notre oraison peut revêtir bien des formes : prière récitée, dialogue intérieur, silence habité, bougie allumée, contemplation des vitraux ou des tableaux … et même tout simplement, être là …
Être là quelques minutes, sans rien faire, juste pour être avec Lui, juste pour goûter Sa présence avant de retourner à nos activités.

Pour une crèche vivante !

Nous sommes rentrés dans le temps de l’Avent, temps de préparation à la fête de Noël. C’est le moment de l’année où nous décorons nos maisons et installons une crèche. Traditionnellement, elle est installée à partir du premier dimanche de l’Avent et jusqu’au 2 février, date à laquelle nous commémorons la présentation de Jésus au Temple.

Les premières crèches, à l’instar de la toute première réalisée par saint François d’Assise lors de la nuit de Noël de 1223, étaient des crèches vivantes. Alors cette année, que notre crèche soit vivante et prenons le temps de la contempler, de l’habiter, de rentrer véritablement dans la joie de Bethléem !

  • Installons la Sainte Famille dans notre quotidien. Notre crèche n’a pas besoin d’être la plus belle, la plus grande mais elle a besoin d’être au centre de notre maison, au cœur de notre espace de vie, pour être vue, regardée. Et, à chaque coup d’œil, nous pouvons en profiter pour imaginer Joseph et Marie dans leur quotidien ou pour leur confier la tâche que nous allons faire, le moment que nous passons. Invitons-nous chez eux et invitons-les chez nous …
  • Cheminons avec les santons. La crèche est une bonne occasion de prier en famille, le matin ou le soir. Faisons-en un temps de jeu et de méditation ! Chacun peut avoir son santon et lui donner vie et corps, pour mieux ressentir avec lui la joie immense de cette fameuse nuit où Dieu vint à nous. Quels sont les sentiments qui ont traversé ce berger durant ces quelques semaines ? Qu’est-ce qu’ont pu se dire les rois mages avant de se mettre en chemin ?
  • Suivons l’étoile. L’étoile du berger nous rappelle que le Seigneur nous guide. Pendant toute la durée de l’Avent, soyons attentifs aux signes que Dieu laisse dans notre vie et pour chacun d’eux, dessinons une étoile de plus au-dessus de notre crèche.
  • Chantons avec les anges. C’est le moment de donner de la voix ! Chaque jour de l’Avent, redécouvrons un chant de Noël.

Pour habiter encore davantage ce temps joyeux de l’attente, rejoignez le parcours En Avent pour Noël sur Hozana et vivez un Avent dans la joie en découvrant chaque jour une petite vidéo pour booster votre foi !

Jésus, un chemin de guérison

« Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades. » Nous retrouvons cette parole de Jésus dans trois évangiles : celui de Marc, celui de Luc et celui de Matthieu. Oui, Jésus connaît nos souffrances et nos douleurs et il est venu pour nous guérir. 
Une partie de sa vie publique est passée à opérer des guérisons miraculeuses, à délivrer ceux qui souffrent dans leur corps comme dans leur âme.

Quelle que soit ce dont nous souffrons, que ce soit d’ordre physique, moral, psychologique, nous savons que Jésus est touché. Tout ce qui nous touche, le touche. Il est là, prêt à nous accompagner dans nos combats contre la maladie, l’addiction, l’angoisse, … Toute guérison ne peut pas forcément être miraculeuse, certains chemins de guérison sont plus longs que d’autres. Mais, nous le voyons dans les évangiles, Jésus ne se détourne d’aucun malade venu lui demander son aide.
“Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos” (Matthieu 11,28)Mais cela nous demande de rester ouvert et patient. Car nous ne voyons souvent que les symptômes, là où Jésus connaît bien les véritables blessures qui peuvent parfois se cacher derrière nos maux. Et il ne vient pas guérir en superficie mais bien tout notre être. 
“Il la saisit par la main, et lui dit : Talitha koumi, ce qui signifie : Jeune fille, lève-toi, je te le dis.” (Marc 5, 41)

Confions à Dieu nos souffrances, nos maladies en toute confiance. Ne craignons pas de le prier pour notre guérison, que cela soit celle de notre corps ou celle de notre âme.
“Il guérit les cœurs brisés et soigne leurs blessures.” (psaume 147, 3)

Laissons le Christ poser sa main, tendre et compatissante, sur cette plaie qui nous fait souffrir et rendons grâce pour son cœur débordant d’amour, qui nous offre la Vie.
“Il posa les mains sur elle ; immédiatement elle se redressa, et elle se mit à célébrer la gloire de Dieu.” (Luc 13)

6 prières du chapelet

Nous venons de clore le mois d’octobre qui est le mois du Rosaire, cette belle prière méditative récitée à partir du chapelet. Si le rosaire est la prière la plus spontanément associée au chapelet chez les catholiques, il existe pour autant de nombreuses autres prières à réciter à l’aide de ces petits grains. Cette façon de prier en égrenant un chapelet est très ancienne et se retrouve dans de nombreuses traditions. Quelle que soit la prière, le principe reste le même : réciter une prière ou une invocation à chaque grain. Cette répétition permet de rentrer dans l’oraison, notamment en recentrant la pensée, en calmant le mental et en disposant ainsi son cœur à la méditation et à la contemplation. Voici quelques exemples de belles prières qui peuvent être récitées à l’aide d’un chapelet :

  • Bien sûr la prière du rosaire ! En quatre tours de chapelet -qui peuvent être répartis sur la semaine – et grâce à la récitation de dizaines de Je vous salue Marie, nous méditons vingt mystères associés à la vie du Christ : mystères joyeuxmystères lumineuxmystères douloureux et mystères glorieux.
  • Le chapelet à l’Esprit-Saint permet également de méditer des mystères en invoquant le Saint Esprit sur chaque grain. Chaque dizaine est dédiée à un mystère correspondant à une action du Saint-Esprit dans l’Evangile et dans notre vie. La prière entière en contient 10.
  • Il existe également des chapelets pour prier avec les saints : notamment le chapelet de saint Joseph ou celui de sainte Thérèse de Lisieux. Ce dernier a un format qui lui est propre puisqu’il ne contient que 24 graines, correspondantes aux 24 années de sa vie.
  • D’autres prières du chapelet nous ont été transmises à travers des apparitions de Jésus. C’est le cas du chapelet de la miséricorde divine, dicté à sainte Faustine. Il est récité pour le salut des âmes. C’est également le cas du chapelet des saintes plaies de Jésus, transmis par sœur Marie Marthe Cambon. Ce chapelet invite à méditer les souffrances du Christ à travers les différentes blessures de son corps.

Alors, en ce mois de novembre, ne lâchons pas notre chapelet !

Prions les saints de demain !

Il existe de très nombreux saints reconnus par l’Eglise. Mais à l’occasion de la fête de la Toussaint, fête de tous les saints, nous pouvons également penser à tous ces saints “en devenir”. Avant d’être canonisés, il y a tout un processus ; et avant de le démarrer – en étant déclaré vénérable, puis béatifié – il y a tout une vie et donc tout un chemin à parcourir ! 

“Vous êtes la lumière du monde” (Matthieu 5, 14). Regardons toutes ces lumières, petites et grandes, qui nous éclairent sur notre route :

  • Les bienheureux : Ils ne sont qu’à une marche d’être déclarés saints ! Parmi eux, Chiara Luce Badano ou Carlo Acutis nous apprennent que la valeur n’attend pas le nombre des années. A respectivement 18 et 15 ans, leurs vies n’étaient qu’une louange à Dieu.  
    “Les jeunes sont l’avenir. Je ne peux plus courir, mais je voudrais leur passer le flambeau, comme aux Jeux Olympiques. Ils n’ont qu’une vie, et cela vaut bien la peine de la vivre” a dit la bienheureuse Chiara Luce.
  • Les vénérables : Parmi la longue liste, Robert Schuman, Marthe RobinClaire de Castelbajac entre autres … nous montrent que les chemins de sainteté sont aussi variés que les vocations et les personnalités !
    “Il faut absolument que je témoigne de Dieu dans la joie … suffit pas de belles phrases.” (Claire de Castelbajac)
  • Les méconnus : Alors là, la liste est très longue ! On en a tous au moins un dans notre entourage. Un indice ? En général, il faut les chercher parmi les personnes les plus humbles, pas celles qui brillent mais celles qui illuminent et qui réchauffent, celles qui prennent le temps, qui prennent soin des autres. Peut-être cela nous rappelle-t-il quelqu’un que nous avons, ou avons eu, la chance de connaître ? 
    Alors pour la fête de tous les saints, prions plus spécialement pour cette sainte ou ce saint inconnu que le Seigneur a mis un jour sur notre chemin pour nous éclairer.

7 versets de psaumes pour la journée

Les psaumes font partie des textes poétiques de la Bible. Écrits sous forme de chants, ils sont en partie attribués au roi David. Ils sont très présents dans la prière chrétienne ; on les retrouve notamment dans la liturgie de la Parole à la messe et dans la liturgie des heures.

Avec les 150 psaumes, nous voyageons au travers d’une large palette de sentiments et d’états d’âmes qui agitent l’homme depuis toujours. Ils nous permettent, entre autres, de sublimer nos émotions et de les offrir à Dieu. En mémorisant quelques versets, ils peuvent nous accompagner tout au long de la journée, dans toutes les circonstances de notre quotidien : 

  • Dès le lever, pour commencer la journée dans la joie et la louange !
    “De tout mon cœur, Seigneur, je rendrai grâce, je dirai tes innombrables merveilles ; pour toi, j’exulterai, je danserai, je fêterai ton nom, Dieu Très-Haut.” (psaume 9)
  • Puis, en se préparant, pour se rappeler notre dignité d’enfant de Dieu
    “Je te bénis, mon Créateur pour la merveille que je suis ; tous ces trésors au fond de moi que tu as mis sans faire de bruit !”(psaume 139) 
  • Pour rendre grâce à Dieu, le remercier tout au long du jour pour les grâces qu’il nous envoie
    “Bénis le Seigneur, ô mon âme, bénis son nom très saint, tout mon être ! Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits !” (psaume 102)
  • Face à une épreuve, pour se donner du courage et se rappeler que nous ne sommes pas seuls
    “Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure.” (psaume 22)
  • Quand la peur ou la crainte nous envahissent
    “Le Seigneur est ma lumière et mon salut ; de qui aurais-je crainte ? Le Seigneur est le rempart de ma vie ; devant qui tremblerais-je ?” (psaume 27)
  • Devant une injustice, pour éviter que la colère ne s’installe
    “Laisse ta colère, calme ta fièvre, ne t’indigne pas : il n’en viendrait que du mal ; les méchants seront déracinés, mais qui espère le Seigneur possédera la terre.” (psaume 36)
  • Enfin, pour terminer sa journée et s’endormir en paix 
    “Dans la paix moi aussi, je me couche et je dors, car tu me donnes d’habiter, Seigneur, seul, dans la confiance.” (psaumes 4)

Les archanges : avec nous, dans les moments décisifs

Le 29 septembre, nous fêtons les 3 archanges : saint Michel, saint Gabriel et saint Raphaël. Qui sont-ils ? Et pourquoi les prier ?

Les archanges correspondent à un des neuf chœurs des anges. Juste au-dessus des anges, ils sont – comme eux – des messagers célestes mais spécialement chargés d’annoncer de grands événements. Ce fût le cas quand l’ange Gabriel vint apprendre à Marie qu’elle attendait le Messie. Si différentes traditions évoquent l’existence de 7 archanges, la Bible ne mentionne toutefois clairement que 3 noms d’archange.

  • L’archange Michel – “Qui est comme Dieu ?” – apparaît notamment dans le combat final décrit par saint Jean dans le livre de l’Apocalypse. “Il y eut alors un combat dans le ciel : Michel, avec ses anges, dut combattre le Dragon. Le Dragon, lui aussi, combattait avec ses anges, mais il ne fut pas le plus fort ; pour eux désormais, nulle place dans le ciel.” (Apocalypse 12, 7-8)
    Tout à la fois protecteur du peuple de Dieu et défenseur contre Satan, saint Michel peut être prié pour nos combats intérieurs personnels, comme pour des intentions plus globales pour l’Église ou le monde. Il est d’ailleurs souvent coutume, au moment de sa fête, de lui adresser une neuvaine pour la France dont il est le saint patron.
  • L’archange Gabriel – “Force de Dieu” – est l’ange de l’Annonciation et apprend également à Zacharie, la grossesse de sa femme Elisabeth. Il est aussi mentionné dans l’Ancien Testament où il apparaît au prophète Daniel : « Tandis que moi, Daniel, je regardais cette vision et que j’essayais d’en comprendre l’interprétation, un être ressemblant à un homme vint se placer en face de moi. Et j’entendis une voix humaine, au milieu de la rivière Oulaï, lui crier : “Gabriel, fais comprendre à celui-ci ce qu’il a vu.”” (Daniel 8, 15-16)
  • L’archange Raphaël – “Dieu guérit” – est celui qui accompagne, veille sur Tobit et le soigne de sa cécité.”Sachez-le donc : quand tu as prié, Tobit, et que Sara priait de son côté, c’est moi qui ai présenté votre prière dans la présence glorieuse du Seigneur. Je lui ai de même présenté tes actions lorsque tu enterrais les morts.” (Tobit 12,12). C’est l’ange guérisseur à qui sont adressées de nombreuses prières de guérison mais aussi le saint patron des voyageurs.

5 citations de saints pour la rentrée !

C’est la rentrée ! Cette année, pas de résolutions intenables, pas de projections impossibles qui nous laissent abattus et déçus quelques semaines plus tard. 
Ne visons pas la perfection – Dieu ne nous a pas voulu parfaits – mais acceptons un défi encore plus grand : soyons nous-mêmes, tels que Dieu nous a désirés. Simplement, pleinement nous-mêmes. Et habitons joyeusement notre vie telle qu’elle est.

saints nous montrent que si le chemin vers nous-mêmes n’est peut être pas un chemin de perfection, c’est en tous cas, un chemin de sainteté ! 

  •  “Fleuris là où tu es planté”Saint François de Sales nous rappelle que notre rayonnement commence là où nous sommes, au cœur de notre vie quotidienne, dans notre travail, dans notre famille, dans notre communauté. Il n’y a pas de bon ou de mauvais endroit, si l’on est enraciné en Dieu.
  • “Si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le feu au monde entier !” Sainte Catherine de Sienne nous exhorte à accepter qui l’on est. Dieu a un projet pour chacun de nous et celui-ci – si nous acceptons de le suivre – est un projet d’épanouissement et de bonheur.
  • « On ne fait pas de grandes choses, mais seulement des petites avec un amour immense.» Arrêtons de nous mettre la pression : Mère Teresa nous invite à repenser nos actions. La vraie réussite n’est pas dans l’acte lui-même mais dans l’amour qui l’anime.
  • « Si vous tenez à tout prix à tomber dans l’exagération, exagérez en vous montrant particulièrement doux, patient, humble et aimable, alors tout ira bien ! ». Nous avons vraiment besoin de challenges ? Saint Philippe Néri nous conseille avec humour, de bien les choisir. Pour ne pas nous fatiguer, ni fatiguer les autres !
  • « Ne te fatigue pas pour des choses qui engendrent de l’empressement, des troubles et de l’affliction. Une seule chose est nécessaire : élever l’esprit et aimer Dieu. ». Enfin, Padre Pio nous aide à revoir nos priorités. La vie éternelle n’attend pas …

Marie, je te confie mon corps

Dans notre société, où le rapport au corps peut être bien compliqué, nous avons souvent du mal à savoir quelle relation entretenir avec lui. Parfois nous ne voyons que sa fonction utilitaire, parfois que sa dimension esthétique. Tour à tour exigeants et négligents, nous ne sommes satisfaits que s’il répond à nos critères et n’écoutons souvent pas ses véritables besoins.

Nous pouvons profiter de la fête de l’Assomption pour demander à Marie de nous montrer la véritable vocation de notre corps. En effet, qui mieux que celle qui accueillit Dieu en son sein, qui porta le Christ en elle pendant neuf mois, peut nous enseigner combien notre corps est un Temple ? “Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit ?” nous interpelle saint Paul dans la première lettre aux Corinthiens. Saint Jean-Paul II – qui développa la théologie du corps – ajoute « En regardant [Marie], le chrétien apprend à découvrir la valeur de son propre corps » (adresse du 9 juillet 1997).

Le 15 août, la fête de l’Assomption pour les catholiques, fête de la dormition pour les orthodoxes, célèbre la montée en gloire de Marie. Cette fête nous rappelle que nous sommes appelés à être rachetés en Jésus Christ, corps et âme. Marie – à travers son corps glorifié – nous fait vivre cette espérance de la Résurrection des morts, résurrection de la chair, que nous évoquons dans le Credo

Toute sa vie et par sa montée au Ciel, Marie nous montre que le corps humain est beau, est bon, est sain(t). Qu’il n’est ni un simple outil, ni un rempart contre une élévation spirituelle, ni une image à modeler mais l’incarnation de notre être, de la merveille que Dieu a désiré en créant chacun de nous.
“C’est toi qui as formé mes reins, qui m’as tissé dans le sein de ma mère. Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse.” (psaume 139, 13 – 14)

Confions nos corps à Marie, en cette fête de l’Assomption : 

  • Nous pouvons prier Notre Dame de Lourdes pour tous ceux qui souffrent dans leur corps ; que les douleurs soient physiques, liées à une maladie, un handicap, l’âge, … ou morales, liées au regard qu’ils portent sur eux. 
  • Rendons grâce à Dieu pour son amour, à la manière du Magnificat de Marie, en laissant nos corps exulter !

Trois formes de méditation chrétienne

Le terme méditation, dans le vocabulaire chrétien, peut revêtir plusieurs significations ; approfondissement de la Parole de Dieu, contemplation, cœur à cœur silencieux… Dans tous les cas, il s’agit d’une intériorisation permettant de se mettre à l’écoute de Dieu, présent en nous. 
“Le centre de l’âme, c’est Dieu” disait saint Jean de la Croix. 
Pour vivre cette rencontre intérieure, et se mettre à l’écoute de Celui qui n’attend que nous, pères du désert, docteurs de l’Eglise et autres saints nous ont ouvert des chemins.

Avec eux, mettons-nous en route pour ce rendez-vous intime “avec celui dont on se sait aimé” (sainte Thérèse d’Avila) :

  • La prière de Jésus, qui s’appelle également prière du cœur, fait partie de la tradition orthodoxe. Cette pratique est surtout un moyen de recentrer son esprit en répétant une courte invocation à Jésus : “Seigneur Jésus Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi pécheur”. Nous pouvons répéter cette phrase en la calant sur notre respiration afin qu’elle devienne, elle-même, souffle (première partie sur l’inspiration et fin de la phrase sur l’expiration).  
  • L’oraison silencieuse ou oraison de recueillement nous invite à entrer en nous-même. Il s’agit de voyager dans notre “château intérieur”, comme nous l’expliquait sainte Thérèse d’Avila ; pas de protocole particulier ni de règle mais une grande disposition intérieure pour ressentir cette présence aimante de Dieu en nous. Cet abandon et ce recul face aux sollicitations extérieures demandent de la patience et de l’humilité. Sainte Thérèse nous rassure : c’est normal que cela soit parfois plus difficile certains jours. L’important est de ne pas se décourager !
  • Alité durant de longs mois, saint Ignace de Loyola a mis au point ses fameux exercices spirituels. Ils nous proposent de plonger dans des épisodes de l’Évangile pour réellement les visiter. Au-delà d’une simple écoute de la Parole de Dieu, saint Ignace nous propose de ressentir, de vivre dans notre être cette rencontre avec le Christ.

Quel que soit le chemin utilisé, la méditation chrétienne nous invite à faire de la place à Dieu, à faire silence pour enfin nous laisser regarder, nous laisser toucher, nous laisser aimer.
“Impose même silence à ma prière, pour qu’elle soit élan vers toi ;
Fais descendre ton silence jusqu’au fond de mon être
et fais remonter ce silence vers toi en hommage d’amour !” 
(saint Jean de la Croix)

Heureux les artisans de paix

“Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés enfants de Dieu !” (Matthieu 5 ; 9). Jésus, à travers les béatitudes, nous enseigne des voies de sainteté. Pour être appelé fils de Dieu, comme lui, il nous invite à être des artisans de paix. 

Avec cette expression, nous comprenons que la paix n’est pas une chose que l’on a ou que l’on n’a pas. Elle est comme une œuvre à travailler, à façonner, à polir avec patience et amour. Comme l’artisan sur son ouvrage, cela demande d’y consacrer son talent, son énergie, son temps. Que nous faut-il pour nous mettre à l’ouvrage ?

  • Comme tout bon artisan, il faut être formé, outillé. Être un artisan de paix ne s’improvise pas, nous avons besoin d’être prêt pour cela. Cela demande d’accueillir déjà en nous, la paix de Dieu. « Je vous donne ma paix, je vous laisse ma paix » (Jean 14.27). Savoir nous même accueillir le don de Dieu, sa miséricorde, demander pardon, à Dieu et à ceux que nous avons offensés, est un premier pas important. Le sacrement de la réconciliation nous offre cette paix.
  • Comme tout bon artisan, il faut savoir trouver la bonne matière et toujours la renouveler. Pour cela, nous pouvons demander l’aide de l’Esprit-Saint pour qu’il nous insuffle chaque jour son souffle de paix comme dans la prière du Veni Creator“Hâte-toi de nous donner la paix”. Nous pouvons aussi réciter régulièrement la belle prière de saint François : “Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix”
  • Enfin, comme tout bon artisan, il faut mettre tout son cœur à l’ouvrage ; ne compter ni son temps, ni sa peine. “S’il est possible, pour autant que cela dépend de vous, vivez en paix avec tous les hommes” (Romains 12:18). Il faut travailler nos paroles, nos actes, nos pensées afin qu’elles rayonnent de cette paix à chaque fois que se trouvent la division ou le conflit – dans nos familles, nos lieux de travail, de vie – et qu’elles deviennent bénédictions.

Alors, nous serons appelés enfants de Dieu ! 
En cette année dédiée à saint Joseph, le patron des artisans, demandons lui d’être notre maître artisan.

(Re)découvrir et s’émerveiller !

C’est l’été ! Peut-être est-ce aussi les vacances, peut-être pas, mais dans tous les cas, cette période donne envie de vivre l’imprévu, de partir à l’aventure ! On a envie de s’échapper un peu du quotidien, de nos habitudes et de nous laisser transporter vers d’autres paysages. 
Alors, cet été, ouvrons grand notre cœur pour laisser la Vie y entrer à grandes vagues et tant pis (tant mieux ?) si elle vient bousculer quelques-uns de nos châteaux de sable.

Vivons des aventures, traversons déluges et déserts, tombons sous le charme de belles femmes et d’hommes valeureux, chantons avec les rois et découvrons des territoires nouveaux en nous (re)plongeant dans la Bible. Avec ces 73 livres, nous avons trouvé notre lecture de l’été !

Partons à la rencontre de l’Autre, comme nous partons à la découverte d’une terre inconnue ! Cela peut être notre femme, notre mari, notre enfant, notre voisin ou collègue. Regardons-le avec un œil neuf et découvrons-le comme la merveille aimée de Dieu. Quels sont ses rêves ? Quelle chanson l’émeut aux larmes ? Quelle odeur le ramène en enfance ?

Plongeons dans la nature en plein foisonnement à cette période et, comme saint François d’Assise, dans le cantique des créatures, émerveillons-nous ! Offrons-nous des moments de contemplation et admirons la beauté, la générosité, la diversité, la fragilité et la force de la Création.

A travers la Parole de Dieu, à travers les autres, à travers la nature, explorons les profondeurs de notre cœur. Ressentons, vibrons, soyons touchés et offrons ces bouquets d’émotions à Dieu. Et pourquoi pas sous forme de poèmes, comme sainte Thérèse ?  Après tout, c’est l’été : c’est le moment d’essayer !

3 façons de bien finir sa journée avec le Seigneur

Nos rythmes de vie, les soucis quotidiens, les angoisses que nous pouvons éprouver face à un monde secoué de crises … tout cela ne nous aide pas à bien dormir ! Nous pouvons avoir du mal à trouver le sommeil, souffrir d’insomnie et même redouter ce moment où l’on est censé s’abandonner aux bras de Morphée.

Un temps de prière le soir, parce qu’il permet de s’alléger de nos soucis devant le Seigneur, de prendre un peu de hauteur, de déposer nos masques, de nous laisser bercer avec douceur par Notre Père, est une clef pour trouver un sommeil apaisé et réparateur.  

Je me couche et aussitôt je m’endors en paix, car c’est toi seul, Eternel, qui me donnes la sécurité dans ma demeure.” (Psaume 4 ; 9)

Voici trois propositions pour un temps de prière du soir :

  • Faire une relecture de sa journée pour s’endormir reconnaissant et le cœur léger. La poétesse Marie-Noel raconte dans ses écrits comment au lieu de chercher chaque soir la liste de ses péchés et de ses manquements, elle faisait la liste de ses “dettes” : “Je révise en mon cœur tout ce que j’ai reçu d’autrui dans la journée”. Se souvenir des belles choses … de chaque sourire, service reçu, apprentissage, moment de partage vécu dans sa journée et rendre grâce à Dieu pour ces personnes rencontrées et ces expériences vécues. Quelle belle façon de s’endormir dans la gratitude !
  • S’offrir un moment de ressourcement en pratiquant la méditation chrétienne ou en puisant dans la Parole de Dieu. La méditation chrétienne, qu’elle s’appuie sur la Bible (comme la lectio divina) ou sur une oraison silencieuse (comme nous l’enseigne sainte Thérèse d’Avila) offre l’opportunité d’un cœur à cœur avec le Seigneur. De quoi s’endormir avec le sentiment d’être précieux et aimé, comme un enfant dans les bras de ses parents !
  • Entrer dans une communion de prière pour se sentir appartenir au corps du Christ. Nous pouvons bien sûr, pour cela, prier en famille mais aussi s’unir à des millions de chrétiens partout dans le monde en récitant les vêpres ou les complies, prières de la liturgie des heures. Une belle manière de glisser dans le sommeil, rassuré et porté par un sentiment fort de communauté fraternelle.

Plongeons dans le Cœur débordant d’amour de Jésus !

Le troisième vendredi après la Pentecôte, l’ Eglise catholique fête le Sacré Coeur de Jésus. Plus globalement, le mois de juin est le mois associé au Cœur de Jésus. C’est donc une belle occasion de nous rapprocher de ce cœur débordant d’amour pour chacun de nous, de ce cœur qui ne bat que pour nous, de ce cœur infiniment miséricordieux.
Cette solennité, instituée suite aux demandes du Christ à sainte Marie-Marguerite Alacoque lors de ses apparitions à Paray-le-Monial, peut nous inviter à entrer plus profondément dans le mystère du Cœur Sacré de Jésus.

“Ce coeur qui a tant aimé les hommes”, pourquoi nous est-il si précieux ? Les litanies du Sacré Coeur de Jésus nous donnent pas moins de 32 raisons de l’adorer ! En voici quelques-unes :

  • “broyé à cause de nos péchés”, “percé de la lance” – comme Dieu prend soin de nous – nous pouvons nous aussi prendre soin de ses blessures. Adressons-lui une belle prière de réparation pour prendre conscience de la manière dont nous pouvons, dans notre vie de tous les jours, le soulager.
  • “sanctuaire de la justice et de l’amour”, “patient et très miséricordieux”, il est la concrétisation des désirs de nos cœurs. Nous pouvons profiter de ce mois de juin pour lui offrir un acte de consécration et nous engager à l’aimer et le servir de tout notre être.
  • “Maison de Dieu et porte du Ciel”, “source de vie et de sainteté” … 
    Le psalmiste dit : “J’ai demandé une chose au Seigneur, la seule que je cherche : habiter la maison du Seigneur tous les jours de ma vie, pour admirer le Seigneur dans sa beauté et m’attacher à son temple.”(Psaume 26 ; 4). Oui, dans le cœur du Fils, nous avons trouvé la maison du Père ! C’est bien là que nous voulons vivre, tous les jours de notre vie ! Nous pouvons le demander au Seigneur au cours d’une neuvaine au Sacré Coeur

A l’occasion de la Fête du Coeur de Jésus, inscrivez-vous à la neuvaine en ligne sur Hozana, Sacré Coeur de Jésus, viens régner dans ma famille, qui se déroulera du 2 au 10 juin !

Esprit-Saint : Trois symboles pour un même souffle de Vie !

Lors de la Pentecôte, nous célébrons l’Esprit-Saint descendu sur les apôtres. Troisième personne de la Trinité, consolateur et défenseur envoyé par le Père à la suite du Fils pour nous guider, l’Esprit de Dieu est à nos côtés. Il est décrit de multiples façons dans la Bible ; de la Genèse aux Actes des Apôtres (et jusqu’à aujourd’hui dans nos vies !), il souffle sur le monde. 
Retrouvons-le à travers trois de ses symboles :

  • Vent : L’Esprit de Dieu est un esprit de liberté ; il est là et ailleurs, rien ne l’enferme et ne le contraint. “Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit.” (Jean 3 ; 8). Indéfinissable, insaisissable, sa présence est autant caresse de la brise qu’élan et mouvement dans nos vies.
  • Flamme : L’Esprit de Vérité est purificateur. Il consume en nous ce qui n’est pas Dieu. Il est lumière et nous guide dans nos vies. Pour cela, il nous dispense ses 7 dons : sagesse, intelligence, science, force, conseil, piété, crainte. Jean-Paul II nous a laissé une courte prière pour demander la grâce de ces dons à l’Esprit-Saint ; nous les retrouvons également dans la litanie du Saint-Esprit.
  • Colombe : L’Esprit-Saint est aussi l’Esprit d’Amour qui apporte le signe du renouveau, de la paix, de la vie nouvelle, de la tendresse de Dieu pour ses enfants.
    Dès que Jésus fut baptisé, il sortit de l’eau ; voici que les cieux s’ouvrirent, et il vit l’Esprit de Dieu descendre comme une colombe et venir sur lui. Et des cieux, une voix disait : « Celui-ci est mon Fils bien-aimé ; en lui j’ai mis tout mon amour. »” (Matthieu 3 ; 16-17)

Pour la Pentecôte, donnez-vous trois jours pour découvrir le visage du père, du fils et du Saint-Esprit, avec cette belle retraite en ligne de la Maison de l’Esprit-Saint, du 21 au 23 mai sur Hozana !

10 jours de prière en chemin avec saint Ignace

Du 13 au 23 mai, pour fêter l’ouverture de l’année ignatienne, les jésuites vous invitent à vivre la retraite en ligne « 10 jours de prière en chemin avec saint Ignace ». 10 jours, de l’Ascension à la Pentecôte, pour méditer, avec les Exercices Spirituels, sur les boulets de canon qui bouleversent nos vies.

Nous avons tous reçus des boulets de canon au cours de nos vies : rupture affective, échec, deuil ou encore maladie. Des épreuves qui peuvent nous empêchent d’avancer… 

Pour réussir à aller de l’avant, les jésuites nous proposent de prendre 10 jours, en communion de prière les uns avec les autres, pour tenter de découvrir comment ces boulets de canon peuvent être des opportunités pour nous faire aller vers davantage de vie.

10 jours pour nous laisser inspirer par la conversion d’Ignace

La retraite « 10 jours de prière en chemin avec Ignace » inaugurera une année ignatienne. Un moment privilégié pendant lequel les jésuites et la famille ignatienne commémoreront le 500ème anniversaire de la blessure d’Ignace, lors du siège de Pampelune. Mais pourquoi donc fêter une blessure ? Car celle-ci a été déterminante dans sa conversion. 

La retraite « 10 jours de prière en chemin avec Ignace » inaugurera une année ignatienne. Un moment privilégié pendant lequel les jésuites et la famille ignatienne commémoreront le 500ème anniversaire de la blessure d’Ignace, lors du siège de Pampelune. Mais pourquoi donc fêter une blessure ? Car celle-ci a été déterminante dans sa conversion.

En effet, immobilisé dans son lit à cause de sa jambe brisée, le chevalier Ignace continuait, comme à son habitude, de rêver de batailles, d’honneur et de dames à conquérir. Faute de mieux et pour combattre l’ennui, Ignace s’adonna en parallèle à la lecture d’une vie du Christ et d’un recueil de vies des saints.  C’est alors qu’il ressentit un grand désir d’imiter ces saints pour la gloire de Dieu ! 

Ainsi, Ignace se retrouva face à deux types de pensée qui lui procuraient deux effets différents : 

  • D’un côté, les pensées mondaines de gloire, de bataille, de dames à qui faire la cour… Ces pensées ne lui procuraient qu’une joie éphémère, qui le laissait sec et mécontent par la suite. 
  • De l’autre côté, les pensées d’exploits pour le Christ. Celles-ci, au contraire, le laissaient dans la consolation, c’est-à-dire content et allègre dans la durée. 

Ignace exprime en ces termes cette expérience dans Le Récit, ouvrage dans lequel il raconte sa vie :

« Quand je pensais à ce qui est du monde je m’y délectais ; mais quand ensuite, fatigué, je le laissais, je me trouvais sec et mécontent. Mais quand je pensais aller nu-pieds à Jérusalem, à ne manger que des herbes, à faire toutes les autres austérités que je voyais avoir été faites par les saints, non seulement j’étais consolé quand je me trouvais dans de telles pensées, mais encore, après les avoir laissées, je restais content et allègre. »

Certes, ce boulet de canon pulvérisa sa jambe et ses rêves de batailles et d’honneurs. Mais Ignace su profiter de cette covalence pour réfléchir sur sa vie. Grâce à cette expérience du discernement, il découvrit un chemin qu’il n’avait pas imaginé en premier lieu : désirer accomplir des exploits pour le Christ le rend joyeux, lui procure une énergie nouvelle, une envie de se dépasser par amour !

 10 jours pour « Voir toute chose nouvelle en Christ »

Ces « 10 jours de prière, en chemin avec saint Ignace » sont donc une invitation à découvrir en Ignace de Loyola un compagnon joyeux, déterminé et proche de nous, capable de nous aider à rencontrer le Christ. Les Exercices Spirituels qu’il écrivit par la suite nous aideront à méditer sur nos vies et à « Voir toute chose nouvelle en Christ ».

Durant ces 10 jours de retraite, les jésuites veulent donc nous faire goûter à la spiritualité de leur fondateur. Une spiritualité profondément ancrée dans la vie quotidienne. En effet, à la suite de leur fondateur, les jésuites cherchent à « trouver Dieu en toute chose ». C’est-à-dire chercher Dieu dans la prière – bien évidemment – mais également à Le trouver à l’œuvre dans les personnes, dans les événements du monde, dans la nature et même dans les actions du quotidien (travail, cuisine, déplacements…). Une bien belle ouverture sur le monde ! Profitons donc de ces 10 jours pour goûter à la spiritualité ignatienne capable de nous ouvrir vers de vastes horizons !

Informations pratiques :

Pour rejoindre cette communauté de prière et recevoir chaque jour un topo vidéo de 5 minutes, un podcast de 12 minutes pour méditer la Parole de Dieu et un témoignage vidéo, inscrivez-vous ici : « 10 jours de prière, en chemin avec saint Ignace »

Saint Joseph artisan, à l’écoute de nos problématiques professionnelles

Saint Joseph est le saint patron des travailleurs et des artisans. Le pape Pie XII a instauré la fête de saint Joseph artisan, le 1er mai, jour de la fête du travail. Elle est distincte de la fête de saint Joseph en mars : ce patronage – les travailleurs – valait bien une fête en soi ! Saint Joseph était charpentier ; son travail lui a permis d’élever le Fils de Dieu, matériellement mais aussi spirituellement, en transmettant à Jésus l’art du travail qui construit. 
En effet, notre métier nous façonne. Et la manière dont chacun fait son métier façonne le monde.

Malheureusement, notre société et le monde du travail – par les injonctions de performance, de rentabilité, de compétition qu’ils promeuvent – font souvent du monde professionnel un vrai chemin de croix.
Nous pouvons prier saint Joseph artisan (notamment à travers une neuvaine spécifique) pour que ce chemin de croix devienne chemin de sainteté.

  • Confions à saint Joseph tous ceux laissés au bord du chemin ; les personnes licenciées, au chômage, celles qui n’arrivent pas à trouver leur place dans le monde du travail. Prions pour que chacune d’elles sache qu’elle n’est pas oubliée du Seigneur, que Dieu a un projet pour elle et qu’il lui a donné des talents à mettre au profit du Royaume.

  • Confions à saint Joseph tous ceux fatigués, abîmés (physiquement, moralement, psychologiquement) par leur travail. Prions pour que le Christ les aide à traverser leurs souffrances, à trouver un sens à leur travail, à voir comment servir Dieu à travers leurs tâches.

Confions à saint Joseph tous les travailleurs qui chaque jour font tourner le monde. Prions afin que l’Esprit-Saint les accompagne et les guide afin qu’ils rayonnent de la grâce de Dieu et que leur vie professionnelle soit source d’épanouissement et de service

La dévotion pour la Vierge Marie : 3 exemples de saints

Lors de la crucifixion du Christ (Jn 19,26.27), Jésus dit à Jean : « Voici ta mère » et à Marie : « Femme, voici ton fils » plaçant ainsi Marie comme Mère de l’Eglise et nous faisant entrer par la même occasion dans la famille de Dieu. Le Seigneur a donc donné à tous les hommes la Vierge Marie pour Mère spirituelle afin qu’elle intercède pour nous.

Nombreux sont les saints qui ont eu une dévotion toute particulière pour la Vierge Marie. En voici 3 exemples :

Sainte Mère Térésa :

Durant toute sa vie, Mère Térésa nous a encouragés à confier nos intentions de prières à la Vierge Marie et à nous efforcer à imiter ses vertus. Elle ne se rendait jamais dans un bidonville avant de mettre sa mission entre les mains de sa Mère du Ciel.

Un jour, un homme dit à Mère Térésa : « Je vous aime, votre travail, tout ce que je vois, mais il y a une chose que je ne comprends pas : La Vierge ? Vous êtes entièrement dévoué à elle. » Elle lui répondit : « Sans Marie, il n’y a pas Jésus – Sans mère, il n’y a pas d’enfant ».

Saint Padre Pio :

Dès son enfance, le Padre Pio se réfugiait à l’église de Pietrelcina pour rendre grâce et prier la Vierge Marie. Il avait constamment sur lui une photo d’elle.

Il disait se sentir plus proche du Seigneur en se tournant vers elle. Toute la vie et l’apostolat du Padre Pio se passa sous le regard maternel de la Vierge Bénie et le pouvoir de son intercession.

« Aimez la Vierge Marie et aidez les autres à l’aimer ! »

Saint Curé d’Ars :

Chaque samedi, le Curé d’Ars célébrait la messe dans sa chapelle en l’honneur de la Vierge Marie. Ces jours-là, les paroissiens étaient nombreux à assister à l’office. Le curé d’Ars distribuait autour de lui de nombreuses images de la Vierge pour faire grandir la dévotion personnelle pour notre Mère spirituelle.

«La Sainte Vierge est ma plus vieille affection. Je l’ai aimée avant de la connaître »

Comme ces trois saints, essayons nous aussi d’enrichir notre relation à la Vierge Marie. En ce mois de mai, accordons à notre Mère du Ciel un moment dans nos journée pour lui adresser une prière et lui demander sa protection maternelle.

Rayonner de la Divine Miséricorde

Nous sommes au printemps et – comme la fête de Pâques – cette saison nous invite à renaître, à faire jaillir l’homme nouveau en nous avec le Christ Ressuscité, à rayonner de la lumière de Dieu.

Mais qu’est ce qui peut nous aider à vivre ce renouveau, à laisser fleurir en nous les grâces du Seigneur ? Son infinie miséricorde !

L’octave de Pâques – les huit jours qui suivent Pâques – nous amène au dimanche de la Miséricorde Divine. Dieu est miséricorde et celle-ci s’est incarnée en son Fils, Jésus, qui nous lave de tous nos péchés, faisant de nous des hommes et des femmes appelés à une vie nouvelle. Sa miséricorde est offerte sans condition et à toute l’humanité. 

« Par sa douloureuse passion, soyez miséricordieux pour nous et pour le monde entier. » ; Sainte Faustine, à travers son petit journal, nous a transmis les prières qu’elle a reçues de Jésus dans ses apparitions et notamment le chapelet de la miséricorde divine

Ce chapelet peut faire l’objet d’une neuvaine préparatoire à la fête de la miséricorde divine ; elle débute alors le vendredi saint, soit neuf jours avant. Chaque jour, le chapelet est récitée pour un groupe d’âmes particulier, qui sont toutes invités à goûter à la miséricorde de Dieu : les âmes des pécheurs (jour 1), les âmes sacerdotales et religieuses (jour 2), les âmes pieuses et fidèles (jour 3), les âmes de ceux qui ne connaissent pas encore Jésus (jour 4), les âmes des hérétiques et des apostats (jour 5), les âmes douces et humbles et celles des petits enfants (jour 6), les âmes qui honorent et glorifient particulièrement la miséricorde de Jésus (jour 7), les âmes du purgatoire (jour 8), les âmes froides (jour 9).Si nous le pouvons, nous pouvons réciter ce chapelet à 15h, l’heure de la divine miséricorde : l’heure de la mort du Christ. 

4 occasions de se recueillir durant la semaine sainte

La semaine sainte est une période sacrée du calendrier liturgique car au cours de cette semaine de nombreuses prophéties bibliques se sont accomplies. Elle nous permet de remémorer les évènements qui ont eu lieu avant la mort de Jésus.

La semaine commence le dimanche des Rameaux et finit le samedi saint. De la crucifixion jusqu’à la résurrection, cette période est marquée par 4 étapes à méditer :

–          Le dimanche des Rameaux : Commémore la très humble entrée de Jésus à Jérusalem. Il fut accueilli par une foule déposant leurs manteaux et des feuilles de palmier sur son passage. Profitons de cette journée pour méditer sur l’humilité du Christ.

–          Le jeudi saint : Nous reconstituons la dernière Cène de Jésus, qui est devenue aujourd’hui l’élément central de notre culte. Essayons d’aller à la messe ce jour-là en méditant sur le mystère eucharistique.

–          Le vendredi saint : Nous participons à la vénération de la Croix en nous remémorant la souffrance et la mort de Jésus lors de sa crucifixion. Pendant cette journée, nous sommes invités à méditer sur la Passion du Seigneur à travers le chemin de croix.

–          Le samedi saint : Cette journée est aussi appelée « veillée pascale » et marque la fin du Carême. Nous méditons ce jour-là « la descente du Christ aux enfers » pour ramener avec lui au ciel ceux qui étaient morts avant sa venue.

Cette semaine sainte nous prépare évidemment à la grande fête de Pâques. C’est un jour de joie car nous célébrons la résurrection de Jésus et donc sa victoire sur le péché et la mort.

« Mais voici comment Dieu prouve son amour envers nous : alors que nous étions encore des pécheurs, Christ est mort pour nous. »
Romains 5, 8

Heureux, les cœurs purs

“Heureux les cœurs purs, car ils verront Dieu”, cette phrase nous est donnée par Jésus lors du sermon sur la montagne. Avec cette béatitude, Jésus nous rappelle qu’au-delà des actes, des paroles, c’est la pureté des intentions qui est véritablement importante. Dieu voit dans le secret des cœurs. 

Mère Térésa nous dit “On ne fait pas de grandes choses, mais simplement des petites avec un amour immense”.

Les cœurs purs, ceux qui ne sont pas ternis par le mensonge aux autres ou à eux-mêmes, sont ceux qui peuvent refléter, sans la déformer, l’image de Dieu. Les cœurs purs sont des cœurs humbles qui, vides de tout orgueil, peuvent accueillir pleinement la grâce. 

Marie nous montre de manière parfaite à quel point les cœurs purs voient Dieu ; le sien, vierge de tout péché, a pu accueillir Dieu lui-même. Dans son Magnificat, cette superbe prière de louange qu’elle adresse au Seigneur, elle évoque déjà cette béatitude : “Il s’est penché sur son humble servante ; désormais, tous les âges me diront bienheureuse.”

Sainte Thérèse de Lisieux nous montre aussi la petite voie, celle de l’humilité et du grand amour qui font d’un cœur pur une grande sainte.

Pour nous engager sur ce chemin de la pureté de cœur, ce chemin de sainteté qui nous révèle Dieu, nous devons oser poser un regard juste sur nos intentions, à chacune de nos paroles, chacun de nos gestes. Est-ce bien l’amour qui me guide ? Nous pouvons prier le Seigneur pour nous libérer de nos peurs, de nos ressentiments, de nos croyances qui troublent son image dans nos cœurs.

3 belles façons de prier saint Joseph

A l’occasion du 150 ème anniversaire de la proclamation de saint Joseph comme patron de l’Eglise universelle, le pape François a déclaré cette année comme étant une année “spéciale saint Joseph”. Quelle belle occasion de se rapprocher du père nourricier de Jésus ; cet homme humble, tendre, courageux !

C’est dans le quotidien d’un père de famille qu’il a accepté l’extraordinaire de Dieu et déroulé son chemin de sainteté. Saint Joseph a pris soin de Marie et de Jésus, jour après jour, étape après étape. Il a “charpenté” le Christ comme le souligne Charles Péguy qui écrivait que Jésus c’est “Trente ans de charpente, trois ans de paroles”.

Avec autant de discrétion, de tendresse et de force, saint Joseph est prêt à nous aider dans notre quotidien, à prendre soin de ceux que Dieu lui confie. Comme l’évoque la très belle prière du Je vous salue Joseph, nous pouvons lui confier nos soucis de travail, de santé, de famille afin qu’il intercède auprès du Seigneur. Cette année, prions avec saint Joseph :

Doux saint Joseph, donné pour père au Fils de Dieu, priez pour nous, dans nos soucis de famille, de santé et de travail, jusqu’à nos derniers jours, et daignez nous secourir à l’heure de notre mort. 

Carême : Un temps tourné vers le Père

Le temps du Carême est un temps privilégié pour développer notre pratique de la prière. Comme le Christ au désert après son baptême, nous sommes invités à lui offrir une place plus grande dans notre quotidien durant ces quarante jours préparatoires à la fête de la Résurrection.Le carême commence le mercredi des Cendres. Lors de la célébration, et de l’imposition des Cendres sur le front, le prêtre nous rappelle un de ces deux versets bibliques :

  •  « Convertissez-vous et croyez à l’Évangile. » (Mc 1,15). Le carême est une période de conversion et qu’est ce qui peut mieux nous aider à travailler en profondeur notre cœur que la Parole de Dieu ? Le carême peut alors être l’occasion de lire et prier plus souvent avec notre Bible. Nous pouvons commencer notre journée en lisant l’Evangile du jour et en mémoriser un verset pour le garder dans notre cœur tout au long de la journée. Nous pouvons aussi nous lancer dans la pratique de la lectio divina, cette forme de lecture priante et méditative des textes saints.. 
  • « Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière. » (Gn 3,19). La Carême est un temps de dépouillement et d’humilité qui nous appelle à nous abandonner encore davantage à Dieu. Cela peut être l’occasion pour nous de faire repentance et de tester la force et la grâce de l’abandon à Dieu, comme nous y invite la belle prière de Charles de Foucauld : Mon père, je m’abandonne à toi.

Sur Hozana, retrouvez différentes propositions pour vivre ce temps de Carême, et notamment une retraite en ligne à la lumière de l’Evangile ou un parcours d’humilité sur les traces de saint Joseph

Communiqué de presse de Hosana.org du 5 février 2021

Quatre propositions pour vivre le Carême 2021 saintement !

Hozana.org est le réseau social de prière chrétien qui rassemble déjà plus de 645 000 membres à travers le monde entier. Le Carême est l’occasion d’unir ses prières avec des chrétiens de tous les horizons. C’est le moment idéal pour choisir sa retraite en ligne !

Quatre propositions pour le Carême sur Hozana

Cette année, Hozana propose quatre retraites très différentes à l’occasion du Carême, pour aider qui le souhaite à cheminer jusqu’à Pâques ! Des propositions uniques :

Vivre le Carême 2021 à domicile : Chaque jour pendant le Carême, le priant reçoit un texte court, portant à la méditation et à la prière.

Se mettre à l’école de saint Joseph ! Quotidiennement durant 40 jours, CN Média – en lien avec le sanctuaire de Cotignac et le diocèse de Fréjus-Toulon – partage une vidéo pour avancer vers la sainteté à l’école du Saint Patron de l’Eglise !

Redécouvrir la joie du jeûne ! La Fraternité Missionnaire Marie Mère des Apôtres propose de redécouvrir le jeûne dans un parcours simple et accessible. Chaque jour de Carême, un verset, une méditation et une prière permettent de découvrir le jeûne dans tous ses états.

Mettre la prière au cœur de sa vie de maman ! Chaque lundi de Carême, Famille Chrétienne propose une idée concrète pour faire de la prière le moteur de sa vie !

D’autres belles retraites sont proposées sur Hozana pour le Carême, portées notamment par les Carmes de Parisl’abbaye de MondayeLa Bible

Et concrètement, comment ça marche ?

Rendez-vous sur la page de la communauté́ qui vous intéresse, cliquez sur « Je m’inscris », puis connectez-vous. Une fois inscrit, vous recevrez tout au long du Carême le contenu spirituel pour vous aider à vous rapprocher du Seigneur ! Chaque fois qu’une publication apparaitra, vous la recevrez sur votre boite mail et sur votre coin prière Hozana (via l’ordinateur ou l’application smartphone), afin de vous permettre de prier à n’importe quel moment de la journée, où que vous soyez !

Hozana est une association portée par des laïcs catholiques, avec une ouverture œcuménique. Sa mission est d’encourager la prière chrétienne par tous moyens, notamment en rassemblant une immense communauté de priants par Internet. L’association développe le site Hozana.org, qui permet de créer ou rejoindre des communautés de prière autour de propositions spirituelles, et qui réunit à ce jour près de 600 000 membres. 

Contact presse

Océane Durand
oceane@hozana.org
+33 6 32 94 54 56

Saint Valentin : en couple ou célibataire, on a tous une raison de célébrer l’amour !

La saint Valentin, c’est la fête des amoureux ; pour autant, ce n’est pas une fête que pour les amoureux ! 

Un jour dans l’année, à l’occasion de la fête de ce saint thaumaturge, nous sommes invités à rendre grâce pour le sentiment amoureux que Dieu fait souffler sur notre monde depuis la nuit des temps. 
Directement ou indirectement, aucun de nous n’est étranger à cette force de vie qui fait participer l’homme au dessein de Dieu et que chacun de nous est appelé à célébrer !

  • A la saint Valentin, remercions Dieu pour les amours passés et leur fécondité :
  • Ceux que nous avons connus, qui – malgré peut-être les souffrances et les épreuves d’une séparation ou d’un deuil – nous ont fait avancer, ont modelé nos cœurs à la dimension d’un autre, nous ont appris à nous donner.
  • Ceux dont nous sommes le fruit : Les couples d’amoureux dont nous descendons (parents, grands-parents) mais aussi les autres qui nous ont accompagné, guidé, façonné,…  

  • A la saint Valentin, prions le Seigneur pour l’amour à venir et ses promesses ; celui que, célibataire, nous espérons peut-être rencontrer. Profitons de cette fête, pour prier le Seigneur d’ouvrir nos cœurs à la rencontre, de nous guider vers la personne qu’il imagine pour nous. Nous pouvons, en plus de saint Valentin, demander l’intercession de très bons entremetteurs : sainte Anne ou saint Antoine de Padoue !

  • A la saint Valentin, rendons grâce à Dieu pour les couples d’amoureux, source de joie !
    • Celui que nous avons peut-être la chance de former. Profitons-en pour confier notre valentin ou notre valentine à Dieu et lui demander de le bénir, et de venir habiter notre couple.
    • Mais aussi, plus largement, pour tous ces couples d’amoureux que nous croisons, les jeunes et les moins jeunes ; ceux qui, par leurs regards, leurs baisers échangés, leurs mains enlacées laissent, dans leur sillon, un parfum de tendresse, de joie, d’espérance … Une trace de la présence de Dieu au milieu de nous !

Qui es-tu mon ange ?

« Comment est ma relation avec cet ange que le Seigneur a envoyé pour me garder et m’accompagner en chemin, et qui voit toujours le visage du Père qui est aux cieux ? » nous interpelait le pape François dans une homélie lors de la fête des anges gardiens.

Que représente mon ange gardien pour moi ? Fait-il partie d’un certain folklore ou de lointains souvenirs d’enfance ? Est-ce mon pompier personnel à qui je ne pense qu’en cas de danger immédiat ? Est-ce un compagnon quotidien, un ami intime qui chemine avec moi, comme aimait à le décrire Padre Pio qui écrivit la belle prière Mon saint ange gardien” ? 
“Pour l’amour de Dieu, n’oublie jamais ce compagnon invisible, toujours prêt à nous écouter et prompt à nous consoler. Ô délicieuse intimité ! Ô délicieuse compagnie ! Si seulement nous savions le comprendre ! Aie-le toujours devant les yeux de l’esprit. Rappelle-toi souvent la présence de cet ange, remercie-le, prie-le, tiens-lui toujours bonne compagnie.” (Padre Pio)

  • Guide spirituel, notre ange est le gardien de notre vie … éternelle ! Il a la charge de prendre soin de notre âme, c’est pourquoi il est toujours prêt à nous guider, nous conseiller, nous faire sentir quand un acte ou une décision n’est pas celle qui sert le Ciel. Ainsi n’hésitons pas à prendre un moment de respiration entre deux tâches, avant une prise de décision ou une rencontre délicate et à l’invoquer.
  • Messager céleste, notre ange porte nos prières et nos actions devant Dieu. Invitons-le plus souvent dans nos prières quotidiennes. Prenons le temps, chaque jour, de le remercier pour sa fidélité et de lui confier nos intentions ; elles seront déposées en express auprès du Seigneur.
  • Compagnon d’éternité, notre ange gardien est un cadeau précieux du Père pour chacun de nous. Nous lui avons été confiés dès notre conception dans le cœur de Dieu. Il connaît tout de nous. C’est notre plus vieil ami d’enfance. Apprenons, nous aussi, à mieux le connaître et à ressentir sa douce présence céleste en lui accordant un peu temps, par exemple avec une neuvaine spécifique !

Faire face aux défis de la vie familiale avec l’aide de la prière

La vie de famille est source de grandes joies mais aussi de difficultés, de drames parfois … de défis toujours ! 
Elle est le premier endroit où nous devons apprendre à accepter l’altérité, à accueillir l’autre, où nous sommes invités à nous donner et à nous trouver.

Quelle que soit la difficulté rencontrée, la prière permet de déposer devant le Christ nos craintes, nos peines, nos doutes et, avec lui et l’aide de l’Esprit, de s’ouvrir à la grâce. Celle-ci peut apparaître sous la forme :

  • d’un apaisement face à nos peurs ou dans des situations instables, dans des contextes économiques et sociaux difficiles. Nous pouvons prier le Seigneur afin qu’il protège notre famille, nos enfants ; pour nous abandonner – avec foi et espérance – à sa bonne Providence.
  • d’un chemin de réconciliation, face à des tensions, des déchirures, des brouilles. Il n’est pas simple de demander pardon ou de pardonner, mais nous pouvons prier le Dieu de toute miséricorde de nous en donner la force et la chance. C’est, en effet, une nouvelle vie qui s’ouvre ainsi à nous !  
  • d’un soutien spirituel pour celui ou celle que nous aimons. Le jour de notre mariage, nous confions notre couple et l’être aimé à Dieu à travers la prière des époux. Chaque jour étant une occasion de redire oui, chaque jour devient une occasion de prier pour sa femme ou son mari.
  • d’une libération face à un passé familial parfois lourd qui continue à peser sur plusieurs générations. Il existe des prières de délivrance et de guérison pour arriver à soigner ces blessures enfouies qui continuent à causer des souffrances. Aucune situation, si ancrée soit-elle, n’est une fatalité !

Qu’il est dur et qu’il est beau de grandir grâce, par et à travers les autres au sein de la famille ! Notre Père Céleste est là pour nous y aider. 

Invitation de la sainte famille pour Noël

Que nous puissions ou non nous réunir avec nos proches cette année, nous ne passerons pas Noël seul. Si nous décidons de le passer dans l’étable de Bethléem, il y aura de la place pour tout le monde ! 

Nous sommes tous invités par la sainte famille à vivre ce moment de joie et de paix avec eux.

Le réveillon du 24 décembre: retrouvons-nous dans le silence rempli d’espérance de la crèche. Partageons l’attente joyeuse et fébrile qui devance la naissance de l’enfant avec Marie et Joseph. Accompagnons-les par nos prières et demandons leur de prier pour nous, dans nos attentes et pour tout ce que nous portons en nous, avec un Je vous salue Joseph, ou en commençant une neuvaine à la sainte Famille.

Le jour de Noël : Nous sommes invités à la grande fête qui réunit le Ciel et la Terre ! Fêtons la naissance du Christ et ressentons la joie du monde en vivant ce temps fraternel en communion de prière et d’esprit ! 

  • Ce sont les anges qui sont venus nous annoncer cette naissance et ils viennent nous rejoindre là où nous sommes. Avec les anges, ce jour-là, prions et chantons le Gloria. Et envoyons chacun de nos anges former un chœur céleste à la gloire du Sauveur.
  • Remplissons nos hottes de bénédictions et distribuons les comme autant de cadeaux à ceux qui sont prêts de nous – et à ceux qui sont loin -, pour le monde et pour tous les hommes ! 

            Joyeux Noël à Bethléem et à bientôt autour de l’enfant Jésus !

La confession : trinité du Pardon

La confession est un des sept sacrements. Après un examen de conscience et une repentance – marquée par l’acte de contrition – nous demandons pardon au Seigneur pour nos péchés. Associé au regret, à la pénitence, la confession peut parfois mettre à distance, et pourtant – sacrement de tant de grâces – à la sortie du confessionnal nous attendent surtout la joie et la paix.

– Confession, sacrement de conversion : C’est avant tout une démarche de notre part pour, comme le fils prodigue, revenir au Pèrequi nous attend déjà les bras ouverts. « La confession est le sacrement de la tendresse de Dieu, sa manière de nous embrasser. »(Pape François)

– Confession, sacrement de guérison : Comme un nouveau baptême, la confession nous renouvelle dans le Christ, et nous fait ressentir le soulagement et la paix d’une libération. Car si le péché originel, blessure de l’humanité, peut être guérie par le baptême, chaque péché est une blessure pour l’homme que la miséricorde de Dieu soigne et apaise.

– Confession, sacrement de réconciliation : Le péché nous éloigne de nous-mêmes, de notre prochain, blesse le corps du Christ formé par l’Église. Nous sachant aimés et pardonnés, purifiés comme un jeune baptisé, nous pouvons rayonner de l’Esprit et restaurer des relations saines et bienveillantes avec les autres et en premier lieu, dans notre coupledans notre familleau travail.

Allons recueillir le baiser de notre Père et nous remplir de son amour ! « Comme un enfant qui s’est rendu coupable mais qui sait bien qu’on lui pardonnera, pour s’excuser d’être si misérable, vient se jeter dans vos bras ! Me voici Seigneur, Me voici comme un enfant ! »

Confinés … mais bien accompagnés !

Depuis quelques semaines, et même quelques mois, nos emplois du temps ont bien changé ; activités suspendues, télétravail, moindre déplacements et sorties… Puisque nos habitudes sont forcément chamboulées, avec le confinement, ne serait-ce pas l’occasion d’en instaurer de nouvelles ? En faisant, pourquoi pas, un peu plus de place à la prière …

“Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé.” (Jean 15 : 7) 

Voici quelques suggestions pour instaurer une nouvelle petite routine :

  • Un “café Bon Dieu” : Commencer la journée en nous tournant vers le Père, avec un petit temps de prière. Un moment simple et chaleureux, dans lequel on salue le Seigneur et on lui offre sa journée avec une simple prière courte.
  • Quelques “pauses Souffle de vie” dans la journée : Penser à deux ou trois moments de la journée à remercier Dieu pour ses bienfaits, à rendre grâce. Cela nous aidera à voir ce qui est beau et bon dans nos vies, pendant ces temps troublés où il peut être difficile de garder l’espérance.
  • Un déjeuner avec le Seigneur. Avant de commencer notre repas, que nous le partagions ou non avec d’autres, demander à Dieu – à travers un bénédicité – de le bénir et de nourrir ceux qui ont faim.
  • Un temps de la Parole: Trouver un petit moment dans la journée pour la Parole de Dieu, en lisant l’Evangile du jour ou tout simplement en gardant un verset dans notre cœur. « Espère le Seigneur, sois fort et prends courage ; espère le Seigneur. » (Psaume 26), “Je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde” (Matthieu 28:20)
  • Un moment de partage pour mes frères : Porter dans nos prières les souffrances de nos frères en ce temps de pandémie, avec des prières pour les malades, les soignants et tous ceux qui souffrent économiquement et psychologiquement de cette période.

Prier pendant l’Avent

Le début de l’Avent, qui marque aussi le début de la nouvelle année liturgique, commence chaque année le quatrième dimanche avant Noël. Mais ce temps de préparation à l’arrivée de Jésus est aussi un temps d’intériorité qui peut commencer plus tôt ou plus tard en chacun de nous ; au moment où l’attente commence à travailler nos cœurs.

C’est une attente qui précède un changement, qui prépare à l’accueil. Un temps de gestation indispensable à l’arrivée de la Vie. Cette période, toutes les jeunes mamans le diront, est un temps fort en émotions. Sans bien savoir toujours pourquoi, la joie fait parfois place à la tristesse, le partage de la nouvelle n’empêche pas de ressentir une certaine solitude. Que l’on ne s’explique pas toujours, que l’on se reproche parfois …

Pendant ces semaines avant Noël nous pouvons ressentir profondément la joie et l’espérance qui nous sont offertes par l’arrivée du Christ dans nos vies mais il est aussi possible que nous vivions ces moments plus difficilement. Cheminons vers Noël en déposant devant la crèche nos angoisses, nos peines ou celles de nos proches (personnes ayant perdu un être chersouffrant de maladieayant vécu une séparation douloureuse), nos doutes. 

Acceptons et accueillons ces émotions qui toutes, à leur manière, travaillent et façonnent une place dans notre cœur pour accueillir le Sauveur.

Communiqué de presse de Hozana.org du 18 novembre 2020

Hozana.org est le réseau social de prière chrétien qui rassemble déjà près de 600 000 membres à travers le monde entier. Pendant le temps de l’Avent, peu importe les confinements et les incertitudes : rejoignez une proposition pour vous préparer à Noël depuis chez vous ! 

Un temps de l’Avent différent

En cette année si troublée, Hozana vous propose de revenir à l’essentiel et de cheminer jusqu’à Noël en choisissant une belle retraite pour vivre l’Avent :

Découvrez bien d’autres retraites pour vous préparer à Noël proposées par les MEP, le Secours Catholique et les franciscains sur Hozana.org !

Et concrètement, comment ça marche ?

Rendez-vous sur la page de la communauté́ qui vous intéresse, cliquez sur « Je m’inscris », puis connectez-vous. Une fois inscrit, vous recevrez tout au long de l’Avent le contenu spirituel pour vous aider à vous rapprocher de Dieu. Chaque fois qu’une publication apparaitra, vous la recevrez sur votre boite mail et sur votre coin prière Hozana (via l’ordinateurou l’application smartphone), afin de vous permettre de prier à n’importe quel moment de la journée, où que vous soyez !

Hozana est une association portée par des laïcs catholiques, avec une ouverture œcuménique. Sa mission est d’encourager la prière chrétienne par tous moyens, notamment en rassemblant une immense communauté de priants par Internet. L’association développe le site Hozana.org, qui permet de créer ou rejoindre des communautés de prière autour de propositions spirituelles, et qui réunit à ce jour près de 600 000 membres. 

Contact presse

Océane Durand
oceane@hozana.org
+33 6 32 94 54 56

5 chemins de prière pour aller à la rencontre de Dieu

Prier, c’est entrer en relation avec Dieu. Il existe bien des façons de prier : en récitant une prière, en méditant la Parole de Dieu, en conversant librement avec le Seigneur ou tout simplement en se laissant aimer par lui. Voici 5 belles façons de rentrer dans le mystère de la présence de Dieu. Essayez-les toutes !

  • L’oraison de recueillement. Il s’agit d’une prière personnelle silencieuse qui demande de se rendre totalement présent à Dieu, en faisant taire toutes nos pensées. Nous pouvons alors accueillir la présence du Seigneur en nous. Pour sainte Thérèse d’Avila, qui développa cette pratique dans les Carmels, c’est en chaque homme que Dieu fait sa demeure. La prière devient un voyage intérieur. “Fais taire en moi ce qui n’est pas toi, ce qui n’est pas ta présence toute pure, toute solitaire, toute paisible.” disait saint Jean de la Croix.
  • La lecture sainte ou lectio divinaCette lecture priante de la Parole de Dieu est une façon de rentrer en conversation avec le Seigneur. La prière s’appuie sur un passage de la Bible et se déroule en quatre étapes :
    • La lecture lente (lectio) dans laquelle Dieu nous parle,
    • La méditation du passage (meditatio) pour bien l’entendre,
    • La prière (oratio) pour lui répondre,
    • Et l’adoration (contemplatio) pour entrer en communion avec lui.
  • L’adoration eucharistiqueIl s’agit d’un temps contemplatif devant le saint sacrement exposé sur l’autel dans un ostensoir. C’est une prière du coeur, un rendez-vous amoureux avec le Christ réellement présent dans l’hostie consacrée. Nous pouvons lui parler, le regarder ou tout simplement nous complaire en sa présence et le laisser nous aimer. Dans chaque paroisse, il existe des temps dédiés à l’adoration. Dans certaines même se déroule l’adoration perpétuelle ; le saint sacrement y est constamment exposé et les fidèles se relaient pour une adoration continuelle.
  • Le chapelet. Il existe de nombreuses prières à réciter à partir d’un chapelet. La plus connue est sans doute la belle prière du Rosaire. Elle permet de revivre les grands temps de la vie du Christ à travers vingt mystères. La répétition de la prière (le Je vous salue Marie dans le Rosaire) sur chaque grain installe un rythme, comme une respiration. La prière peut alors nous accompagner dans nos tâches – travail, marche – et sanctifier nos activités quotidiennes.
  • Les psaumes. Ces textes poétiques de l’Ancien testament sont une école de prière à eux seuls. En 150 psaumes, nous passons par toutes les émotions humaines. Ainsi quel que soit notre état d’âme, il existera un psaume pour crier notre détresse ou rendre grâce à Dieu. En exprimant nos demandes à travers ces textes, notre prière individuelle rejoint la prière des hommes à travers les âges. Comme le Christ qui reprit des paroles des psaumes pour dire sa souffrance lors de sa Passion.

7 paroles de saints et citations bibliques pour mieux comprendre la prière, et pour mieux prier !

  1. “La prière est comme la respiration de la vie chrétienne”, c’est “le secret d’un christianisme vraiment vital” (Jean-Paul II). Qui souhaite mettre Dieu à la première place dans sa vie ne peut se passer de la prièreUn chrétien qui ne prie pas se dessèche.
  2. “Prier ne consiste pas à beaucoup penser mais à beaucoup aimer” (Thérèse d’Avila). Il ne s’agit donc pas de penser à Dieu mais de reposer notre coeur en lui. Pour y parvenir, nous pouvons apprendre à faire oraison.
  3. “Mon Père, je m’abandonne à toi, fais de moi ce qu’il te plaira.” (Charles de Foucauld). Prier permet de se remettre avec confiance entre les mains du Seigneur, et d’invoquer l’Esprit saint afin qu’il puisse nous guider.
  4. “Bénis le Seigneur, ô mon âme, n’oublie aucun de ses bienfaits !” (Ps 102,2). Prier, c’est aussi prendre le temps de reconnaître l’infinie bonté de Dieu et lui rendre grâce et gloire pour cela. C’est, par la louangelui exprimer notre reconnaissance.
  5. “Tout ce que vous demanderez dans votre prière avec foi, vous l’obtiendrez.” (Mt 21,22). Le Seigneur l’a promis, il écoute et répond à toutes les prières qui lui sont adressées. Dire une neuvaine peut par exemple être une belle manière de prendre le temps de confier une intention particulière à Dieu.
  6. “Accrochez-vous au chapelet comme la plante grimpante s’accroche à l’arbre. Sans Notre-Dame, nous ne pouvons pas tenir !”(Mère Teresa). Par sa nature humaine et son amour maternel, Marie se fait particulièrement proche de nous. N’hésitons pas lui confier nos intentions, par un Je vous salue Marie, un chapelet, une prière spontanée…
  7. “Ne pleurez pas, je vous serai plus utile après ma mort et je vous aiderai plus efficacement que pendant ma vie” (saint Dominique). Tous les saints peuvent intercéder pour nous auprès de Dieu. Saint Josephsainte Ritasaint Michelsaint Antoine… chaque saint, avec son charisme propre, peut nous être d’un grand soutien !

Toussaint et jour des défunts : Tous pour Un et Un pour tous

Nous sommes du Ciel, de la Terre, de ce temps ou d’un autre, plus ou moins saints mais nous tendons nos bras vers la même tendresse, nous espérons le même Royaume. 
Fratelli Tutti, nous dit le pape François, avec sa nouvelle encyclique… oui, et à cette époque de l’année, nous nous rappelons que notre fraternité universelle dépasse même les limites de notre monde sensible : elle se vit aussi dans la communion des saints !

Tous pour Un

Avec la fête de la Toussaint, nous fêtons tous les saints qui nous ont précédés. Ils ont ouvert de nombreux chemins à travers les siècles, tous dirigés vers une même lumière, un même but. Tous différents, tous inspirants – de saint Antoine de Padoue à saint Padre Pio, de sainte Thérèse de l’Enfant Jésus à sainte Rita, de saint Paul à saint Carlo Acutis – et, surtout, tous unis en Dieu.

Ces hommes et femmes, chacun à leur manière – amoureusement, courageusement, joyeusement, héroïquement, humblement… – se sont laissés touchés par Dieu. La Toussaint nous rappelle que nous sommes tous appelés à être saints, à être Un, à nous laisser sublimer dans notre singularité.

Un pour tous

Oui nous sommes tous appelés par Dieu, personne n’est oublié. Nos chers défunts non plus … Le lendemain de la Toussaint, pour le jour des morts, par nos prières aux défunts de nos familles, faisons un avec eux. Prions pour ceux qui sont déjà unis au Père mais aussi pour les âmes du purgatoire afin qu’elles continuent leur chemin vers la Lumière.

Chers frères et sœurs du Ciel – saints ou moins saints – connus ou inconnus –  nous prions pour vous, priez pour nous ! Un pour tous et tous pour Un pour les siècles des siècles !

Action de grâce pour l’élection du modérateur et de son Conseil à la Fraternité !

Chers amis, chers proches,

Paix en Jésus!

La Fraternité Eucharistein vient de vivre son chapitre général en présence du P. Louis-Marie Guitton, délégué de Mgr Dominique Rey, ainsi que les élections, vécues ce vendredi 4 septembre sous la présidence de Mgr Rey.

Est élu modérateur de la Fraternité Eucharistein pour un mandat de 6 ans : Cyrille Jacquot.

Est élue assistante du modérateur pour un mandat de 6 ans : Myriam Frossard.

Sont élus membres du Conseil de la Fraternité pour un mandat de 3 ans : Damien Frossard, Blandine Frossard, Delphine Lobre, Claire Lasser, Johannes d’Autriche.

Grande action de grâce pour cette étape !

Merci à tous pour votre soutien dans la prière.

Que Jésus nous conduise sur les chemins qui sont les Siens.

Les frères et soeurs de la Fraternité Eucharistein

Changement de gouvernance à la fraternité Eucharistein

Changement de gouvernance à la fraternité Eucharistein

La Fraternité Eucharistein vit un moment important dans son processus de croissance :

Le frère Nicolas Buttet a accompli ses deux mandats canoniques de 6 ans (à compter de la reconnaissance canonique de la fraternité en 2008). Il n’est donc plus rééligible comme modérateur de la fraternité au sens de nos Constitutions.

Les élections d’un nouveau modérateur/trice et assistant-e devaient avoir lieu le 16 mai 2020 au cours d’un chapitre présidé par le représentant de l’évêque de Fréjus/Toulon, Mgr Dominique Rey. La crise sanitaire ne nous a pas permis de nous rassembler et de vivre ce chapitre électif.

Devant cette situation inédite, nous avons fait le choix de déclarer vacante la charge de modérateur dès la date de l’élection telle qu’initialement prévue.

Nos constitutions stipulent que l’assistante du modérateur assume cette charge jusqu’à la prochaine élection. Sœur Myriam Frossard assure donc cette étape de transition.

Si les circonstances sanitaires le permettent, nous vivrons notre chapitre général au mois de septembre et procéderons à l’élection du nouveau/velle modérateur/trice de la fraternité. Après ce chapitre, un communiqué officiel donnera connaissance de la personne élue.

Nicolas Buttet reste frère de la fraternité Eucharistein. En accord avec le Conseil de la fraternité et après 24 ans de diverses responsabilités, il aura l’occasion de vivre une année sabbatique dès le mois de juillet avant de rejoindre une de nos maisons.

Nous confions cette étape à votre prière et nous nous en remettons au Seigneur pour la vivre dans la paix et la confiance en sa présence fidèle.

Sœur Myriam Frossard et frère Nicolas Buttet